Judo : les clubs de Ouenzé se mettent en jambes

Lundi 25 Février 2019 - 18:30

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En attendant le championnat national, une mini compétition a mis sur le tatami les judokas du club Baobab et  ceux de la génération Kanon, le 24 février à Brazzaville.

Une quarantaine des jeunes des âges différents a compéti sur sept catégories. La compétition organisée par la fondation Fiston-Ingani est à sa première édition. Elle vise la promotion des vertus du sport au sein de la société.

« Actuellement, la jeunesse est divisée au sein des clans, à savoir  les Arabes et les Américains. Nous devrons bannir les esprits de gangstérisme que nos jeunes frères manifestent.   Il faut instaurer  l’entraide, la mutualité et le fair-play au sein de nos quartiers », a lancé Fiston Ingani, président de la fondation éponyme.

Les athlètes ont salué l’initiative et, par la même occasion, vanté  la qualité des combats, malgré quelques défaillances dues au manque de compétition. « C’est un échange entre deux clubs. Nous avons organisé cette mini compétition dans le but d’évaluer le niveau de nos athlètes qui n'ont pas competi depuis plusieurs mois. Vu le statu quo au niveau du judo congolais, nous ne pouvons pas rester les bras croisés », a précisé Me Rock Aoué Kickouama, entraîneur du club Baobab.

Notons que le judo congolais traverse  une zone de turbulence depuis quelques temps à cause du conflit de leadership qui règne au sein de la Fédération congolaise de Judo et disciplines associées. D’ailleurs,  la compétition a été stoppée après  un prétendu appel des dirigeants de la fédération. D’après les organisateurs, cette initiative est un appel à l’union au sein de la fédération.

 

Rude Ngoma, stagiaire

Légendes et crédits photo : 

Une vue des judokas avec les organisateurs de la compétition

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