Justice : André Okombi Salissa et Jean Didier Elongo en lice à la deuxième session criminelle

Samedi 22 Décembre 2018 - 11:45

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La Cour d’appel de Brazzaville a ouvert, le 21 décembre, sous l’égide de son vice-président, Akondo Ossengué, une nouvelle session criminelle. Les accusés André Okombi Salissa, Jean Didier Elongo et Maurice Massengo Tiassé sont au programme des audiences.

Comme l’exigent les textes en vigueur, la session criminelle s’est ouverte par la prestation de serment des jurés, un comité composé de dix civils devant siéger aux côtés des magistrats. L’ouverture solennelle a eu lieu en présence du ministère public et le collège des avocats.

Pour cette deuxième session de l’année 2018, trente-huit affaires à caractère criminel seront jugées. Au nombre des accusés, on note la présence d'André Okombi Salissa, en détention depuis janvier 2017. L'ancien ministre et président de la Convention pour l’action, la démocratie et le développement est accusé d’atteinte à la sureté intérieure de l'Etat, de détention illégale d’armes et munitions de guerre.

Jean Didier Elongo est aussi sur la liste des audiences criminelles. Le directeur du Contrôle des marchés publics est lui accusé de détournement des fonds publics. Les dates de comparution des deux principaux accusés ne sont pas encore connues. Ils seront présentés à la chambre d’accusation le 24 décembre et les dates de leurs audiences seront fixées de commun accord avec leurs avocats.

Sont aussi au programme des audiences  Jean Okandzé Okoumou, accusé par le ministère public de complicité d’atteinte à la sureté intérieure de l’Etat; Maixent Elenga, inculpé pour fraude douanière et complicité.

En cavale en Europe depuis un moment, Maurice Massengo Tiassé sera lui aussi jugé mais par contumace, le 9 janvier 2019, pour atteinte à la sureté intérieure de l’Etat, détention illégale d’armes et munitions de guerre, complicité d’assassinat, de destruction des biens mobiliers publics et privés.

Pour le premier jour du procès, trois affaires ont été jugées, parmi lesquelles celle opposant Jean-Pierre Madiosso à Julienne Mpolo et autres, accusés pour coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner. Dans ses réquisitions, le procureur général, représentant le ministère public, Michel Oniangué, a souhaité que rien que le droit soit dit. « Je vous invite à dire le droit, en condamnant celui qui le mérite car juger c’est distribuer la justice », a-il souligné.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Un accusé à la barre / Adiac

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