Kouilou-Pointe-Noire : les femmes demandent aux hommes de Dieu de christianiser l’amour et l’unité

Mardi 26 Avril 2016 - 21:09

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

En rapport avec l’actualité politique nationale, le collectif des femmes des départements de Pointe-Noire et du Kouilou a, au cours d’une rencontre, dénoncé le comportement peu citoyen  de certains Ponténégrins portant sur la désinformation relative aux opérations de la force publique dans le département du Pool.

Au cours de la rencontre qui a regroupé plus de 300 000 femmes de paix de Pointe-Noire et du Kouilou, le directoire du collectif des femmes des deux départements a éclairé les affirmations gratuites de certains Ponténégrins diffusées à travers les réseaux sociaux depuis le 13 avril. Il s’agit de la pétition intitulée «Jusqu’à quand ? » et de la déclaration des prêtres et laïcs de Pointe-Noire intitulé «De la forfaiture à la démocratie». Face à cela, la présidente du collectif, Félicité Diop Meno Tchiloumbou a indiqué : « C’est pourquoi nous, femmes, mères et filles  des départements de Pointe-Noire et du Kouilou de divers horizons, conscientes et convaincues que le réel déterminant de ce moment est de renforcer l’unité des Congolaises et Congolais partout où ils se trouvent, d’activer ensemble la notion du travail pour le progrès de la nation, de consolider la démocratie et la paix  dans note pays, avons pris la résolution  de réunir la presse ce jour pour appeler à l’apaisement». Ces femmes s’indignent notamment du caractère belliciste des pétitions qui prônent la violence et suscitent la haine. Ce qui peut conduire le pays dans une spirale de désordre et de soulèvement populaire avec risque d’embrasement total.

Par ailleurs, le collectif a affirmé qu'il n’y a pas eu de bombardements ni de tueries, même pas un massacre d’une partie de la population congolaise en l’occurrence celle du Pool. «C’est plutôt la force publique qui traque des bandits surarmés. Le pool a treize districts où les populations vaquent normalement à leurs occupations. mais il y a deux districts où l’on a trouvé des bandits armés. Et ayant déjà connu la guerre, les populations ne pouvaient pas rester insensibles, elles ont été obligées d’aller s’abriter ailleurs», ont-elles déclaré. Ces mères se sont également adressées aux hommes de Dieu. « Le rôle des hommes de Dieu est d’enseigner la bonne nouvelle des saintes écritures pour christianiser l’amour et l’unité au sein du peuple de Dieu. Cependant, l’analyse des prêtres et laïcs de Pointe-Noire sur Zenga mambou laisse à réfléchir. Tout ce qui se fait c’est dans le but d’inciter à la révolte et à polluer l’atmosphère au niveau international pour que le Congo ne reçoive pas les investisseurs étrangers. Nous disons non à ces comportements», ont-elles regretté.

Enfin, pour faire passer le message à un large public, un échantillon de quatorze femmes, chacune dans sa longue maternelle a appelé la jeunesse à l’apaisement et a sollicité des prêtres et laïcs de Pointe-Noire la fidélité à leur mission d’enseignement de la parole de Dieu. Soulignons que le directoire du collectif des femmes du Kouilou et Pointe-Noire est composé de sept membres à savoir, Félicité Diop Meno Tchiloumbou, Véronique Loembet, Clotilde Mountou Banthoud, Delphine Ndonda Angoly, Clémence Niambi Locko, Alphonsine Ibeyabo, Odette Massoussa Kombila.

Charlem Léa Legnoki

Légendes et crédits photo : 

Photo 1-L'auditoire du collectif des femmes des départements de Pointe-Noire et du Kouilou Photo 2-Une vue des participantes lors de la rencontre

Notification: 

Non