Le projet Pechval : Trois ans après.

Mardi 28 Juillet 2015 - 18:15

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Les travaux de la réunion du Comité conjoint de coordination du Projet d’étude pour l’amélioration de la chaîne de valeurs des produits halieutiques (Pechval) à Pointe-Noire ont eu lieu le 28 juillet à Pointe-Noire en présence de Bernard Tchibambéléla, ministre de la Pêche et de l’aquaculture.

Lancé en 2012, le projet Pechval suit son cours.  Fruit de la coopération entre la République du Congo et le Japon, ce projet financé par l’Agence japonaise de coopération internationale (Jica) vise la  réalisation d’une étude d’amélioration de la chaîne de valeurs de produits halieutiques à Pointe-Noire. Chaque année, le comité conjoint se réunit pour évaluer l’état d’avancement dudit projet et examiner les principales contraintes qui limitent sa mise en œuvre afin d’accroitre ses performances.

 « Ce projet d’étude est mené pour contribuer à la promotion du secteur de la pêche comme l’un des axes prioritaires du plan national de développement dans le cadre de stratégie de relance de la politique agricole élaborée en 2003, ainsi qu’à la stratégie élaborée en 2011 avec l’appui de la FAO pour un développement durable de la pêche et de l’aquaculture (2011-2020) représentant ainsi le premier grand projet du Japon dans le domaine  de la pêche au Congo » a dit  Aoki Toshimishi, représentant résident de la Jica.

De son côté,  Takahashi Kuniaki, chef du projet a présenté les différents projets pilotes du projet dont quatre ont déjà été réalisés. Ce sont l’amélioration de la qualité de poisson frais, la gestion de la plage de débarquement, l’amélioration des méthodes de transformation de produits halieutiques, l’amélioration de la méthode de vente aux marchés publics. « L’aménagement des installations et des équipements et l’exploitation des installations de pêche artisanale sont en cours d’exécution en raison du problème avec le contractant » a t-il ajouté.

Pour le ministre Bernard Tchibambéléla, le poisson pêché doit être mieux conservé, transformé pour améliorer sa valeur ajoutée et garantir sa qualité jusqu’au consommateur final. La mission du gouvernement est de tout mettre en œuvre pour satisfaire quantitativement et qualitativement les besoins des consommateurs en mettant sur le marché les produits de bonne qualité sanitaire à des prix accessibles aux revenus les plus modestes.  A cet effet,  en collaboration  avec la Jica, des installations  et des équipements modernes de conservation et de transformation du poisson doivent être mis à la disposition des pécheurs artisans. Cela permettra d’accroitre la contribution de la pêche artisanale à l’offre halieutique globale par la réduction de la pauvreté et  la sécurité alimentaire.

Pour développer durablement la pêche artisanale au Congo, la Jica octroie des formations visant à renforcer les capacités humaines et managériales des cadres, des pêcheurs, des transformateurs et des mareyeurs afin d’atteindre les  meilleurs résultats ainsi que d’autres avantages non négligeables «  Lors de mes différentes  rencontres avec les hauts responsables japonais, nous avons sollicité auprès du japon, l’acquisition d’un bateau de surveillance maritime et d’un navire pour la recherche halieutique permettant à notre pays d’évaluer les ressources halieutiques dont nous disposons et aux fins de planifier les captures en  tenant compte de la reproduction des différentes espèces halieutiques » a-t-il conclu.

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

la tribune officielle à l'ouverture des travaux du comité conjoint du projet Pechval crédit photo"Adiac"

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