Les athlètes rient… l’Afrique pleure

Les mondiaux de Pékin : le Jamaïcain Usain Bolt remporte la médaille d’or sur 200m

Le Jamaïcain a remporté, ce jeudi 27 août, à Pékin, le titre mondial sur 200m, avec un chrono de 19’’55. Il a devancé son principal rival, l’Américain Justin Gatlin qui a forcé la course à 19’’74. Le 23 août, il avait arraché la médaille d’or sur 100m (9’’79) surclassant le même adversaire. Par ailleurs, le Kenyan Ezekiel Kemboi a remporté son quatrième titre mondial consécutif sur le 3000m steeples  (8’11’’28), lundi dernier dans la capitale chinoise.

Javelot : un autre Kenyan, Julius Yego, a offert à l’Afrique noire,  mercredi dernier, sa première médaille d’or au lancer du Javelot.

Nigeria : des manifestations le jeudi pour la libération des 219 lycéennes de Chibok

Le 14 avril 2014, voilà déjà 500 jours que les fillettes nigérianes ont été kidnappées par  Boko Haram. Plusieurs milliers de personnes,  parents, acteurs de la société civile et surtout des anonymes sous la bannière du collectif #BringBackOurGirls, notamment des stars de la musique, ont manifesté ce jeudi 27 août dans les villes du pays pour réclamer la libération des jeunes lycéennes. Les manifestants, tout comme Michelle Obama, dénoncent ce que seraient devenues ces fillettes : « des combattantes, esclaves sexuelles… », selon une vidéo de la secte ex-Boko Haram désormais appelée Etat islamique en Afrique de l’ouest.

Centrafrique : 25 personnes tuées à Bria et Bambari  

La RCA renoue avec la violence. Des affrontements entre groupes armés le 25 août dernier, à Bria (nord-est), ont fait cinq morts et plusieurs blessés, rapporte l’AFP. Le bilan le plus lourd a été cité dans les affrontements intercommunautaires qui ont opposé des ex-séléka aux anti-balaka : plus de vingt personnes tuées. Les réactions ont été vives pour dénoncer ces violences, alors que ce pays meurtri par la guerre civile tente toujours de se reconstituer.

Sud  Soudan : deux employés de MSF tués  

Malgré les pourparlers de paix qui ont abouti à la signature d’un accord de paix, on continue de compter les morts. D'ailleurs nul n’est épargné.  Le mercredi 26 août dernier, l’ONG française Médecins sans frontières a déploré l’assassinat de deux de ses humanitaires par des groupes armés au sud du pays. Pour l’heure, on ne sait guère assez sur les circonstances de ces tueries et l’identité des criminels.