Les cinéphiles du monde ont rendez-vous en août prochain à Pointe-Noire

Le festival international du Film de Pointe-Noire propose un panorama des films d’Afrique et d’ailleurs à travers un court métrage pour la compétition, et un long en hors compétition. Cette programmation est à l’image de la ville océane, c’est-à-dire multiculturelle et porté vers l’échange et la découverte.

La diversité de la population à Pointe-Noire donne tout son sens à ce choix des cinémas du monde. Ce thème permet de mettre en lumière certaines cultures délaissées à travers les autres évènements internationaux. Par des soirées thématiques, des débats et des rencontres, le festival essayera de comprendre et d’analyser l’évolution du cinéma en Afrique.

Le Moké Film Festival de Pointe-Noire est un regard sur l’autre et sur les cultures africaines.

Selon Wilfrid Massamba, son directeur, chaque année, un pays d’Afrique sera mis à l’honneur. Pour cette première édition, c’est la République démocratique du Congo qui a été choisie, un pays qui, malgré de nombreux et récurrents tumultes, résiste et propose une création cinématographique innovante.

Près de 40 films (fiction, animation, documentaire) de la RD Congo, du Congo Brazzaville, du Burkina Faso, du Cameroun, d’Espagne, de Tunisie, du Mexique, du Sénégal, du Maroc, du Togo, du Niger, du Mali, de Côte d’Ivoire, de La Réunion, de Madagascar, de France, seront projetés au Complexe Royal Cinéma de Mpita, où se dérouleront l’essentiel de la programmation. Ce cadre approprié au cinéma avec ses 150 places offre un confort idéal et des conditions optimales d’une salle de cinéma moderne.

En marge du festival, il sera organisé le marché du film. C’est un espace professionnel de vente et d’achat des œuvres cinématographiques et audiovisuelles. Ce sera également un cadre de rencontres, de promotions et d’échanges des œuvres cinématographiques et audiovisuelles ainsi que des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel du Congo.

Les lampions du Moké Festival vont s’éteindre le 6 Août après la distinction par le jury des acteurs, scénaristes ou réalisateurs... qui recevront chacun un trophée en forme de baobab, l’arbre mythique africain chargé d’histoire, symbole de paix, de non violence et de longévité comme le festival qui veut être une activité pérenne du continent et pourquoi pas du monde à l’instar des grands rendez-vous planétaires du 7^e art.