Lutte anticorruption : Transparency international tient son assemblée générale à Copenhague

À l’ouverture des travaux, Delia Ferreira, présidente de Transparency iternational (TI), donnait le ton en ces termes : « La petite corruption prend de l'ampleur dans toutes les sociétés et détruit la vie des millions de citoyens à travers le monde ». Elle a fait remarquer qu’il y a urgence pour les acteurs anticorruption d’intensifier la lutte en impliquant les citoyens du monde en vue de venir au bout de la corruption.

Les participants ont échangé sur plusieurs thématiques réparties en sessions, dont la première s’est focalisée sur l’intégrité des partis politiques et leurs financements. Interface de TI en RDC, la Ligue congolaise de lutte contre la corruption (Licoco) a participé à ces assises par l’entremise de son secrétaire exécutif, Ernest Mpararo. « L’intégrité des partis politiques est l’élément déclencheur de la bonne gouvernance car, lorsqu' un parti politique n’est pas transparent ni redevable aux membres, un tel parti, une fois au pouvoir, ne pourra jamais promouvoir les valeurs de transparence, de redevabilité et d’intégrité », a-t-il déclaré.

Une session consacrée essentiellement à l’Afrique subsaharienne s’est focalisée sur le chemin parcouru depuis Berlin, Kinshasa et Copenhague. On y a abordé les thématiques pertinentes telles « Intégrité des partis politiques », « Transparence dans le processus de passation des marchés », « Flux financiers illicites », « Transparence foncière » et « Transparence dans le secteur de l’éducation ». Ces différents problèmes identifiés ont été passés au peigne fin lors des échanges entre les sections Afrique de TI afin d’évaluer les actions menées et les engagements pris par les chefs d’État africains de lutter contre la corruption sur le continent et de garantir une culture de bonne gouvernance et de l’État de droit.

L’assemblée générale a coïncidé avec la célébration du 25^e anniversaire de TI, une occasion pour les membres de faire une rétrospection du travail réalisé jusqu’à ce jour. Globalement, la lutte contre la corruption a connu des avancées mais beaucoup reste encore à faire afin d’endiguer ce fléau qui constitue un obstacle considérable pour atteindre les objectifs du développement durable.