Lutte contre la malnutrition : le Congo se dote d’un plan opérationnel de riposte

Plus de quinze départements ministériels, quatre plates-formes d’organisations non gouvernementales et six agences du système des Nations unies sont directement impliqués dans la mise en œuvre du plan opérationnel triennal.

Au total près de cent soixante-quatorze actions de grande envergure seront menées dans cette fourchette qui va de 2019 à 2021, a précisé le secrétaire général de la présidence de la République, Jean-Baptiste Ondaye, point focal du processus SUN. La kyrielle d’actions de riposte à mener n’a pas été communiquée à la presse, mais l’on retient qu’elle intègre la stratégie coordonnée de riposte qui sera mise en place pour contrer la malnutrition, un fléau qui continue de faire sa percée dans le pays.

« Pas moins de cent quatre-vingt-un indicateurs sont définis au stade actuel pour les besoins de suivi-évaluation. Nous pouvons dire avec beaucoup de satisfaction que le Congo dispose d’outils essentiels de politique nationale pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle, cadre stratégique de lutte contre la malnutrition pour implémenter les différentes actions de riposte », s’est réjoui Jean-Baptiste Ondaye, dans son allocution de clôture.

Notons que l'atelier a été organisé par le comité ad hoc national de lutte contre la malnutrition. A l’issue de quatre jours des travaux, les participants ont formulé six recommandations à l’endroit des pouvoirs publics. Ils exigent, entre autres, la mise en place d’un conseil national de sécurité alimentaire et nutritionnelle ; la création des lignes budgétaires consacrées à la nutrition, hormis celles liées à la contrepartie congolaise prévue dans le cadre des financements extérieurs.

A l’endroit du point focal, les experts de la commission ad hoc nationale sollicitent l’organisation, avant les conférences budgétaires annuelles, d'un atelier sur le costing du plan opérationnel de lutte contre la malnutrition. Ils suggèrent en même temps l’organisation d’un atelier sur le suivi et l’évaluation du plan opérationnel de lutte contre la faim au Congo.