Lutte contre le paludisme : identification des bénéficiaires des moustiquaires imprégnées

Samedi 31 Août 2019 - 17:36

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L’opération a été lancée, le 30 août à Brazzaville, au cours d’une conférence de presse organisée par le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme, Jean Mermoz Youndouka,  en présence de la directrice pays de l’ONG Catholic Relief Services.

Le coordonnateur du Programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Jean Mermoz Youndouka, a indiqué qu’il s’agit davantage d’éclairer la lanterne de la population congolaise sur le processus du dénombrement qui a déjà été amorcé dans le département de la Cuvette depuis le 27 août dernier. Le choix en premier lieu de ce département  se justifie par ses contraintes logistiques assez lourdes, a-t-il souligné, précisant que l’opération va se poursuivre dans les autres préfectures à partir du 1er septembre 2019.

« Nous voulons aussi relever que ce dénombrement est une étape cruciale, fondamentale, parce que si votre ménage n’est pas dénombré, vous n’avez pas droit au « coupon » et vous risquerez de ne pas recevoir la moustiquaire imprégnée de longue durée. C’est l’occasion pour nous ici d’informer  au maximum la population pour qu’elle adhère à cette opération », a déclaré Jean Mermoz Youndouka.  Le dénombrement  consiste à réaliser un comptage des habitants de chaque domicile à l'issue duquel chaque menage recevra un  « coupon » qui  permettra au chef de ménage d’acquérir la moustiquaire dans un site déterminé.  « Le dénombrement n’est pas un recensement ; cela concerne toute la communauté congolaise ; quand on dit communauté, il y a à la fois les nationaux et les étrangers », a-t-il expliqué.

Parlant du recensement, l’orateur a précisé que la première remonte à 2007, et pour planifier des projections ont été faites à partir de la population, d’où l’acquisition de 3,7 millions de moustiquaires qui sont déjà dans les entrepôts. D’autres moustiquaires qui se trouvent à Pointe-Noire et Brazzaville vont être déployées d’ici là.

Introduisant les stratégies de communications prévues pour atteindre tous les ménages, le coordonnateur du PNLP, Jean Mermoz Youndouka, a signifié qu’ils ont ciblé deux types de communications : la première de proximité qui fera que les équipes sillonneront deux à quatre jours chaque Centre de santé, comme on le fait d’habitude, avant le dénombrement pour faire passer le message. A travers les leaders religieux, on peut aussi  faire passer le message...Nous avons sollicité l’appui des sociétés de téléphonie mobile qui vont envoyer des messages à leurs clients sur l’opération de dénombrement ; également les émissions interactives à la radio, à la télé. De même, nous avons obtenu aussi de l’autorité de régulation des télécommunications une ligne 1035 par laquelle on peut joindre les hôtesses pour savoir ce qu’il faut pour se faire dénombrer.

Pour rappel, l’opération se déroulera pendant sept jours. « On n’a pas prévu les sessions de rattrapage. Chaque chef de ménage devra désigner un répresentant », a-t-il conclu.

Guillaume Ondzé

Légendes et crédits photo : 

Ngara Rakotonirina coordonnateur CRS, Mme Margarett Destlier directrice Pays CRS, au milieu, Dr Jean Mermoz Youndouka

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