Lutte contre le paludisme : les populations sensibilisées à la prévention contre la maladie

Mardi 28 Avril 2015 - 19:45

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Plusieurs activités ont été organisées le 25 Avril au CSI Mouissou Madeleine de Mpaka dans le 6e arrondissement Ngoyo à Pointe-Noire, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte conte le paludisme, par l’Institut européen de coopération et de développement (IECD) qui met en œuvre le Programme d’appui aux structures de santé (PASS).

La sensibilisation sur les ravages du paludisme et ses méthodes de prévention, le jeu questions-réponses sur la maladie et les matches de Nzango ont été au programme de cette  journée, qui fut instituée par l’OMS pour la première fois en 2007. L’organisation onusienne demande chaque année à ceux qui travaillent pour la santé de mettre en place les activités et des actions pour lutter contre cette maladie qui tue près de 500 000 enfants de moins de 5 ans. Une maladie évitable par des moyens de lutte efficaces, a précisé Cyril Rabeisen, délégué IECD, chef du projet PASS en République du Congo.

Entretenant la population à l’occasion de cette journée célébrée autour du thème « Investir dans l’avenir. Vaincre le paludisme », le Dr Byemba du PASS a rappelé la directive de l’OMS qui demande à la communauté sanitaire mondiale de s’attaquer aux importantes lacunes qui subsistent sur la prévention, le diagnostic et le traitement du paludisme.  Il a ensuite présenté les chiffres qui restent excessifs, bien que des progrès énormes aient été accomplis depuis 2000. En effet, plus de 500 000 personnes perdent chaque année la vie à la suite de cette maladie pourtant évitable. 3/4 au moins des décès dus au paludisme concernent les enfants de moins de 5 ans et en 2013, 1/5 seulement des enfants africains souffrant du paludisme recevaient un traitement efficace. 15 millions de femmes enceintes n’avaient pas reçu une seule dose de traitement préventif recommandé ou Traitement préventif intermittent (TPI). Quelque 278 millions de personnes vivaient encore dans des logements sans aucune moustiquaire imprégnée.

Le paludisme ou malaria, a t-il ajouté, est une maladie parasitaire causée par un le plasmodium, transmis à l’homme par la piqure du moustique anophèle femelle. Les signes de la maladie étant les fortes fièvres, les vomissements, les diarrhées, les maux de tête, les frissons, la fatigue générale, les douleurs articulaires et musculaires…Comme moyens de lutte, il y a la prévention qui peut se faire en dormant sous une moustiquaire imprégnée et en assainissant le milieu…

Après le jeu de questions-réponses sur cette maladie, différents prix sous forme de kits, de moustiquaires imprégnées et des casquettes ont été remis aux gagnants par les membres du PASS. En effet, depuis 2012, l’IECD mène à Pointe-Noire le Programme d’Appui aux structures de santé (PASS).  Un programme qui met en œuvre quatre volets visant à renforcer les structures de santé partenaires par des actions de formation et de suivi des équipes sur le terrain.

Les rencontres de Nzango qui ont opposé les équipes des mamans à celle de jeunes filles ont mis fin à l’activité qui s’est déroulée dans la bonne humeur et dont l’objectif principal était de sensibiliser la population sur les moyens de lutte contre le paludisme.

La Journée mondiale de lutte contre le paludisme est l’occasion de souligner les progrès déjà accomplis en matière de prévention et de lutte contre cette maladie, et de s’engager à poursuivre l’investissement et l’action pour accélérer les progrès contre cette maladie mortelle.

 

 

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

le Dr Byemba du PASS s'adressant à la population crédit photo"Adiac"