Lutte contre les violences envers la femme: la loi Mouebara expliquée à plus d'une centaine de femmes

Lundi 11 Mars 2024 - 21:30

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La Fondation Burotop Iris a regroupé, le 8 mars à son siège, plus d’une centaine de femmes autour du magistrat substitut général près le Tribunal de grande instance de Brazzaville, Sitou Milandou Lenda, pour leur expliquer les innovations de la loi Mouebara qui est une réponse pluridisciplinaire aux violences faites aux femmes et aux filles.

Au cours des échanges interactifs sous la houlette d’Hassan Atie, président directeur général du groupe Burotop Iris, et de la directrice de la Fondation, Diana Attye, le magistrat substitut général près le Tribunal de grande instance et membre de l'Association des femmes juristes du Congo a évoqué, en rapport avec la loi Mouebara, la psychologie des violences, l’inclusion, les infractions et les innovations.

Dans la loi Mouebara, les délais de prescription sont plus larges que le code pénal. Elle détermine plus les concepts comme le harcèlement, les violences psychologiques, religieuses, culturelles et proscrit certaines formes de pratiques ancestrales congolaises observées lors des veillées mortuaires.

Selon Sitou Milandou Lenda, cette loi punit les officiers de police qui dissuadent les prescriptions de plaintes. Elle encourage les associations à se constituer partie civile. Les tierces personnes témoins d’un cas de violence peuvent aussi porter plainte en justice.

Outre les aspects punitifs, l’exposante a également notifié que la loi Mouebara protège également la réinsertion de victimes de violences car il est prévu la création des centres d’hébergement et de prise en charge médicale et psychologique des femmes et filles victimes.

« Nous encourageons les femmes à dénoncer, sans crainte, toutes les formes de violence dont elles sont victimes. Continuez à sensibiliser à la loi Mouebara autour de vos sœurs, parents, frères et amies, au foyer comme à l’école en passant par les centres commerciaux et autres lieux publics », a suggéré Sitou Milandou Lenda.

Le président directeur général du groupe Burotop Iris a salué l’intérêt de l’activité et le caractère interactif des échanges.

Fortuné Ibara

Légendes et crédits photo : 

La photo de famille au terme de l'activité /Adiac

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