Marche de l'opposition : l’UDPS n’est pas partie prenante

L’opposition veut, à travers sa manifestation, donner un dernier signal de son enracinement et de son ancrage populaire. La manifestation censée avoir lieu sur toute l’étendue du territoire national vise à  protester contre la machine à voter et le fichier électoral non nettoyé et ce, conformément à l'article 26 de la Constitution.

Si dans leur majorité, les partis et regroupements de cette famille politique ont adhéré à la démarche, tel n’est pas le cas de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) qui a ouvertement déclaré n’être pas partie prenante. « Nous n’allons pas participer à une marche à laquelle nous n'avons pas été associés », a déclaré son porte-parole, Paul Tshimbulu. Pour ce cadre du parti cher à Félix Tshisekedi, toute action visant à crédibiliser le processus électoral sera soutenue par sa formation politique. Et d’ajouter que son parti ne combat pas l'opposition comme certains tentent de le faire avaler à l’opinion.

La marche projetée  ce vendredi contre la machine à voter et le fichier électoral s’inscrit, selon certains cadres de l'UDPS, dans une logique de pourrissement d’un processus  arrivé presque à son dénouement. Ce qui, d’ailleurs, a fait dire tout récemment au secrétaire général de ce parti, Jean-Marc Kabund, que l’UDPS ne soutiendra plus jamais des manœuvres dilatoires visant à compromettre les élections qu’elle voudrait voir se tenir dans le délai. Pour l’heure, ce qui compte pour ce parti ce sont les élections et rien d’autre.

Notons que cette marche s’inscrit dans le cadre d’une série d’actions annoncées par les leaders de l’opposition au cours de leur meeting tenu à Kinshasa, le 29 septembre dernier, pour exiger le rejet de la machine à voter et le nettoyage de l’actuel fichier électoral.