Marine marchande : la sécurité des conteneurs au cœur d’une réunion à Pointe-Noire

Mardi 27 Mai 2014 - 18:18

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Pendant deux jours, les agents de la Marine marchande et ceux de la Douane congolaise, ont été édifiés sur la Convention internationale sur la sécurité des conteneurs (CSC). Cette activité s’est tenue à Pointe-Noire du 26 au 27 mai, patronnée par Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou, ministre en charge de la Marine marchande

Le conteneur est un engin de transport permanent, assez résistant pour permettre un usage répété, spécialement conçu pour faciliter le transport des marchandises, sans rupture de charge, pour un ou plusieurs modes de transport. Il est conçu pour être assujetti et manipulé, des pièces de coin étant prévues à cet effet. Et le texte de référence en matière de transport maritime en conteneurs est la CSC.

La CSC détermine des critères de sécurité, mais elle détermine aussi que ces critères de sécurité ne doivent pas être appliqués sans compréhension de la bonne nécessité des opérations commerciales. D’où l’importance de cette activité qui a notamment connu la présence de Bertrand Geoffray, Secrétaire général du Bureau international des containers et du transport (BIC).

Devant un auditoire assez large, Bertrand Geoffray a éclairé les choses. Son exposé a permis à tout le monde de comprendre quelle est l’origine des règlements qu’il applique, mais aussi la règlementation qui a pour résultat des opérationnels sur le terrain ou bien un travail au quotidien.

En effet, la CSC est la réglementation adoptée dans une centaine de pays par une loi ou un décret qui assure que les containers utilisés dans le transport des marchandises présentent toujours, au fil du temps, les caractéristiques nécessaires pour maintenir un degré élevé de sécurité de la vie humaine lors de la manutention, du gerbage et du transport des conteneurs.

Ce règlement est concrétisé par une plaque, dite plaque CSC, qui résume les caractéristiques principales du container en particulier sa charge utile autorisée, et porte une date de validité renouvelée par des visites de contrôle périodiques, tous les trente mois au maximum.

La République du Congo en intégrant à cette convention, rejoint l’ensemble des pays qui sont impliqués dans le transport maritime international. Et donc, pour un besoin de cohérence global sur la circulation des conteneurs, la CSC apparait comme un élément en pâture de sécurité très important. C’est également un élément de modernisation.

Rappelons que plusieurs sociétés intervenant dans le port, notamment la marine marchande, la douane et celles concernées par la conteneurisation et le transport intermodal, ont pris part à cette activité.

 

 

 

 

 

Hugues Prosper Mabonzo

Légendes et crédits photo : 

Les agents de la Marine marchande et ceux de la Douane congolaise pendant la réunion à Pointe-Noire. crédit photo "Adiac"