Ministère des Finances : modernisation attendue des structures sous-tutelle

Mardi 20 Novembre 2018 - 19:22

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Le ministre des Finances et du budget, Calixte Nganongo, a annoncé lors d’une rencontre avec ses collaborateurs, le 20 novembre à Brazzaville, un  redéploiement de certains cadres ainsi que d’autres réformes. Ces mesures sont souhaitées par les partenaires du pays, dont le Fonds monétaire international(FMI).

Le lancement, ce mardi, d’un vaste programme de mise en oeuvre des réformes au sein des régies financières et des structures annexes intervient quelques mois après l’organisation des consultations. Celles-ci devraient aboutir à l’élaboration d’un plan d’action 2018 ainsi que d’un document de stratégie de la réforme des finances publiques pour la période 2018-2022.

Quatre grands problèmes majeurs ont été identifiés parmi lesquels la caducité des organigrammes actuels du ministère, le déficit en matière de personnel qualifié, l’inadéquation du système d’information et des chevauchements de compétences entre certaines administrations. Les fonctionnaires de ce département sont attentifs à l’initiative de la tutelle, a confié le président du comité des réformes, Henri Loundou, estimant les réformes « indispensable, irréversible et inévitable ».

Pour le ministre des Finances, les mesures annoncées visent non seulement à lutter contre les antivaleurs dans tous les domaines, mais aussi  à actualiser les procédures de fonctionnement de la maison. « La ligne éditoriale qui sera la mienne dans la conduite de ces réformes, c'est d'abord d'actualiser le cadre juridique des administrations qui doit se baser sur l’évolution du cadre administratif et technologique », a indiqué Calixte Nganongo.

Mieux, il a ordonné la mise en place d’un comité restreint chargé d’élaborer, dans un délai de deux semaines, de nouveaux textes organisationnels. Cette révision des textes permettrait de mettre fin aux conflits de compétences, de repréciser l’étendue des compétences. Un accent particulier devra être mis sur la formation des cadres pour adapter leur profil aux exigences de la réforme du secteur.

À en croire le ministre, la réponse au problème de déficit en cadres constitue l’une des exigences posées par le FMI et les partenaires de la Banque mondiale. Car, « le tiers de l’effectif de ceux qui exercent sous-tutelle est rompu à la tâche, principalement en douanes, aux impôts, au Trésor public et ailleurs. Nous allons donc former ceux  dont le profil n’est pas à la hauteur de nos espérances », a-t- il déploré.

En plus de ces mesures, le département des Finances va poursuivre son programme d’interconnexion des régies financières en vue de sécuriser les recettes de l’Etat et maîtriser les dépenses publiques. « C’est mon combat ! », a martelé Calixte Nganongo. 

Fiacre Kombo

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