Miss Fespam 2013 : le ministre de la Culture et des Arts plaide pour l’objectivité du jury

Mercredi 17 Juillet 2013 - 6:00

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La septième édition de Miss Fespam aura lieu le 17 juillet dernier au Palais des congrès de Brazzaville. Elle réunira treize candidates d'horizons divers. Avant sa tenue, la présidente du comité a présenté au ministre de la Culture et des Arts les candidates, dont celles de la diaspora venues apporter leur expérience à leurs consœurs d'Afrique

Depuis sa troisième édition, en 2001, le Festival panafricain de musique (Fespam) associe la beauté à la musique. À l’époque, Chantal Ickonga-Akindou, aujourd’hui présidente du comité Miss Fespam, avait su trouver les arguments pour convaincre les organisateurs d’insérer un concours de beauté dans le programme du Fespam. Avant la tenue de cette septième édition, elle a présenté les treize candidates au ministre de la Culture et des Arts, Jean-Claude Gakosso.

Avant de s’adresser aux candidates, le ministre, qui a reconnu que le choix serait difficile au regard de la beauté de toutes les candidates, a interpellé la présidente du comité Miss Fespam quant à l’objectivité du jury. « Je veillerai à ce que le jury soit le plus honnête et le plus objectif possible, même si c’est la subjectivité qui s’exprime », a-t-elle affirmé.

Souhaitant bonne chance aux candidates, il a déclaré : « Allez à cette compétition avec un esprit positif en sachant qu’il y a beaucoup d’appelées mais peu d’élues. C’est la règle. Si vous êtes ici, c’est que vous avez du mérite : vous représentez tout un continent et sa diaspora. Il ne suffit pas d’être belle, il faut aussi savoir répondre avec assurance aux questions. Merci d’être là, au Fespam, merci d’honorer la culture, merci d’honorer l’Afrique et sa diaspora, merci d’exister. Bonne chance à toutes ! »

La marraine du concours tient une conférence de presse

Hapsatou Sy, présidente-directrice générale d’Ethnicia Beauté Révolution, marraine de la septième édition, a tenu une conférence de presse pour rappeler l’importance de cette compétition et définir le rôle d’une Miss Fespam.

« Pour moi, le Fespam est quelque chose de très important, parce qu’il traduit la volonté des pères fondateurs de l’Afrique de véhiculer l’image de la culture et de l’art africain partout à travers le monde. Donc pour moi, c’est important d’être là », a-t-elle déclaré.

Hapsatou Sy a souligné qu’elle participait au concours aux côtés de Chantal Ickonga-Akindou pour expliquer aux candidates l’importance de la mission et du message que les lauréates avaient à transmettre.

La mission d’une Miss Fespam, a-t-elle expliqué, ne s’arrête pas à la compétition. Pour être Miss, il faut aussi faire preuve d’intelligence, de vision, de volonté, et penser au rôle économique des femmes en Afrique. La Miss Fespam doit défendre non seulement les valeurs de la femme, mais être aussi capable de défendre l’Afrique à travers le continent et en dehors du continent. Les Miss représentent donc des exemples pour les générations à venir.

« Être élue Miss Fespam, a-t-elle poursuivi, ce n’est pas uniquement une soirée, c’est toute une vie. Je voudrais que les gens comprennent que cette élection n’est pas quelque chose de superficiel : vous n’allez pas seulement voir de belles femmes, mais aussi des femmes fières de leur pays, fières de leur continent, qui ont vraiment envie de faire passer un message, un message d’espoir, de force et de courage parce que c’est maintenant le tour de l’Afrique. Je suis très fière de vous dire qu’en cette septième édition, nous avons réalisé un grand pas. Nous avons avancé, tout le monde, même à Paris, sait ce que c’est que l’élection Miss Fespam. »

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : la présidente du comité Miss Fespam présentant les candidates au ministre de la Culture et des Arts ; Photo 2 : Photo souvenir des candidates ; Photo 3 : La conférence de presse animée par la marraine du concours © DR