Miss indépendance : quel avenir après la célébration des fêtes tournantes ?

Samedi 20 Août 2016 - 14:49

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Le processus de municipalisation accélérée qui a pour corollaire la célébration tournante des fêtes de l’indépendance nationale a pris fin. Que devient alors le concept Miss indépendance qui a été lancé pour accompagner ce processus ? À Cette question, la première dame du Congo, Antoinette Sassou N’Guesso, a émis le 13 août à Madingou le souhait que ce concours continue même sous un autre concept.

Organisée chaque année depuis 2007 à Owando dans le département de la Cuvette centrale, puis dans d’autres départements, l’élection Miss indépendance a été le meilleur moment de sublimer la beauté de la fille du terroir. Elle a toujours accompagné, sur le plan culturel, la municipalisation accélérée, donc la célébration tournante de la fête de l’indépendance. Le dernier département à avoir abrité les festivités tournantes de l’indépendance nationale est la Bouenza, où s’est tenue la dixième édition de l’élection Miss indépendance. Cependant, plusieurs langues n’ont cessé de délirer sur l’avenir de ce concours.  

Devant les spectateurs présents lors de la soirée Miss indépendance, Antoinette Sassou N’Guesso, en sa qualité de marraine de cette élection, a prononcé un discours dans lequel elle a répondu à cette préoccupation. « Nous souhaiterons un jour, avec le concours de Lumières d’Afriques, célébrer dans un grand moment de communion nationale la soirée que j’appellerai la Miss des indépendances ou mieux la Miss des municipalisations. Je vous donne donc rendez-vous d’ici peu. »

Mais bien auparavant, elle a rendu hommage à l’association Lumières d’Afriques que préside Ferréol Constant Patrick Gassakys. « D’Owando hier à Madingou aujourd’hui, une équipe dynamique a travaillé d’arrache-pied, chaque année pour permettre aux Congolais de tous les horizons et aux amis du Congo de contempler, d’admirer et de magnifier le charme à la belle congolaise. C’est donc le lieu ici, au crépuscule de ce qui fut une belle aventure humaine, de rendre un hommage mérité à l’équipe de Lumières d’Afriques avec à sa tête M. Ferréol Gassakys», a dit Mme Antoinette Sassou N'Guesso.

Pour avoir été associé depuis dix ans à cette œuvre, la première dame du Congo a reconnu que cette équipe a été toujours fidèle à tous les rendez-vous, malgré les difficultés de tous ordres. À toutes les postulantes et, surtout, à celles qui ont étrenné pendant une année la couronne de la féminité congolaise, elle a traduit toute la joie qu’elle a ressentie en accompagnant cette élection. « Le lien entre l’indépendance, ce moment fondateur de notre histoire et de notre vivre ensemble et la célébration de la beauté de nos terroirs, est à notre avis évidente. Il apparaît comme un fil que l’on tire du nord au sud, de l’est à l’ouest et qui à la fin consacre notre communauté de destin, parce qu’il révèle sur l’ensemble de notre territoire que la beauté des Congolaises est la même. C’est pourquoi, malgré la dureté des temps, nous avons maintenu ce moment de sublimation de notre charme ici à Madingou », a poursuivi la marraine des municipalisations.

Rappelons que la dixième édition de l’élection Miss indépendance a connu les résultats suivants : miss indépendance Emmanuelle Goma, 20 ans, 1,70m pour 60 kg, élève en terminale A, à l’école Notre-Dame-de-Rosaire, ressortissante du district de Mabombo ; première dauphine Jeanne Alice Makaya, 19 ans, 1,82m, 54 kg, étudiante, de Mouyondzi ; deuxième dauphine Paule Ndzouanda, 18 ans, 1,72m, 56kg, du district de Yamba ; miss élégance Godève Bouesso, 19 ans, de Madingou ; miss charme Jessy Mabiala, 24 ans, de Mouyondzi et miss fair-play Denicia Moundongo, 18 ans, 1,68m, résidente de Loutété.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Antoinette Sassou N’Guesso avec la miss indépendance 2016 Photo 2 : la première dame du Congo entourée des miss Sangha 2015, à sa droite, et miss Lekoumou 2014 à sa gauche

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