Mode : Marieta Sako, une figure montante du mannequinat à Pointe-Noire

Jeudi 27 Juin 2019 - 19:15

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Le jeune mannequin sénégalo-congolais est née et basée à Pointe-Noire. De ses débuts à aujourd’hui, la jeune femme a dû braver vents et marées pour se faire une place dans cet univers quelque fois complexe. Voyage au cœur de son parcours.

Grande de 1m75, la Sénégalo-Congolaise de 25 ans est dans le domaine du mannequinat depuis qu’elle est toute petite. Fille d’un père sénégalais (musulman) et d’une mère congolaise (catholique), le mannequinat n’a jamais fait l’unanimité au sein de sa famille. Que faire pendant qu’elle brûle de passion pour cet art ? C’est alors que commence le grand combat de Marieta Sako contre tous pour tenter de vivre son rêve. Pour ce faire, elle dissimule ses multiples apprentissages en mannequinat.

Quoiqu’autour d’elle le mannequinat demeure synonyme de prostitution, Marieta ne lâche rien car elle voit à travers ce métier un véritable moyen d’expression et d’affirmation de son identité. Ainsi, en 2009, elle participe à l’élection Miss Pointe-Noire où elle occupe la place de deuxième dauphine. Cette expérience l’a rendue un peu plus visible et l’a octroyé de nombreuses opportunités.

Aujourd’hui, Marieta a fait du chemin et a déjà participé à de nombreux défilés de mode au Congo, au Gabon, au Burkina-Faso, au Bénin, en Algérie, etc. « Je n’ai pas terminé ma route mais je reste fière du chemin parcouru. Comme quoi, il ne faut jamais cesser de croire en soi. Ma prochaine étape, défiler sur les grandes scènes internationales de mode, notamment à Paris », a déclaré Marieta Sako.

Si sur un podium Marieta se sent comme une guerrière, la jeune femme reconnaît avant tout les nombreux efforts et sacrifices qu’elle doit consentir pour pouvoir exceller dans cette profession. En effet, le mannequinat est un métier qui exige de se maintenir en forme et d’y veiller minutieusement. « Pour être mannequin, cela ne suffit pas d’enfiler des vêtements, de se déhancher sur les planches, de poser en photo ou encore de voyager ici et là. Il faut avant tout se former, répondre aux exigences du métier et se maintenir dans cette optique », explique le mannequin avant de signifier que le cachet du métier semble encore en dessous par rapport à d’autres pays où le mannequinat est beaucoup plus apprécié.

Aujourd’hui, la profession de Marieta est beaucoup plus saluée par ses proches. Présentement, elle participe à une élection miss panafricaine dénommée « Miss flambeau d’Afrique » dont les votes se font en ligne.

Jessica Atipo

Légendes et crédits photo : 

Marieta Sako

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