Mois de la femme : Béatrice Lomeya lance des activités

Lundi 2 Mars 2020 - 17:45

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A travers un café de presse organisé le lundi 2 mars à l’hôtel Sultani par le ministère du Genre, Famille et Enfant avec l’appui de l’UNFPA, la ministre d’Etat, Beatrice Lomeya Atilite, a donné le go des activités du 8 mars marquant la célébration du mois de la femme.

 

Le café de presse, tenu en présence du ministre de la Santé, le Dr Eteni Longondo, la ministre déléguée aux Affaires sociales chargée des personnes vivant avec handicap et personnes vulnérables, Irène Esambo, la députée nationale Christelle Vuanga, des représentants de l’UNFPA, l’ONU femme et des organisations de la société civile œuvrant pour la défense et la promotion des droits de la femme, a permis aux professionnels des médias d’être informés des performances réalisées depuis vingt-cinq ans dans la mise en œuvre du plan de Beijing.

Selon la ministre du Genre, Famille et Enfant, la RDC a réalisé son rapport de vingt-cinq ans de Beijing pour établir le bilan de ce qu’a été fait dans le domaine des droits de la femme. «Durant ces cinq dernières années, la RDC a réalisé des progrès en rapport avec l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes. Mais beaucoup reste à faire », a-t-elle reconnu. La représentante de l’ONU femme, Awa Ndiaye qui a présenté l’agenda mondial pour la célébration de vingt-cinq ans de ce plan a souligné que le plan de Beijing constitue le plus grand programme en faveur des droits de la femme. Il s’appuie sur douze domaines, notamment  femme et pauvreté, femme, éducation et formation, femme et santé, femme et violences, femme et économie, femmes et conflits armés.

 Pour marquer d’une pierre blanche la célébration des vingt-cinq ans de ce plan, Awa Ndiaye a souligné que plusieurs activités sont prévues et la réussite de toutes les activités passe par l’implication des médias dans la sensibilisation des femmes. « Je reconnais le rôle que les médias jouent dans la vulgarisation des lois et la promotion des droits des femmes », a-t-elle reconnu.

Pour sa part, le représentant de l’UNFPA, Dr Sennen Hounton, qui a axé son intervention sur le lien entre le plan d’action de la conférence internationale sur la population et développement (CIPD) et le plan d’action Beijing, a affirmé que ces deux programmes se renforcent mutuellement, ils sont progressistes, avant-gardistes et fondés sur les droits humains, l’agenda de l’égalité de genre est indivisible. Il n’y a pas d’égalité de genre sans la santé de la reproduction et les droits reproductifs ; l’égalité des sexes est impossible à atteindre sans une réponse appropriée aux besoins des femmes en matière de santé sexuelle et reproductive ; l’inégalité de genre sous-tend tous les défis que le programme d’action de la CIPD vise à relever.

Après vingt-cinq ans de la mise en œuvre du plan de Beijing, le représentant de l’UNFPA pense qu’aucune femme ne doit mourir en voulant donner la vie, il faut assurer les choix et les droits pour tous et travailler ensemble pour atteindre l’objectif de zéro violence sur le genre. La députée nationale, Christelle Vuanga, qui a planché sur les progrès et défis sur le domaine lié aux femmes et médias a dressé un tableau sombre de la femme des médias quoique quelques progrès aient été réalisés. «La femme refuse de s’exprimer dans les médias sauf pour des faits bénins. Dans les questions de société et d’actualité, la parole est plus accordée aux hommes qu’aux femmes. A la suite des  pesanteurs culturelles, beaucoup de femmes refusent de s’exprimer »,  a-t-elle déploré.

Parlant des progrès et défis dans le domaine de la santé, le Dr Eteni Longondo a souligné que le gouvernement milite pour assurer les soins de santé de qualité à tous les Congolais. C’est dans ce sens qu’il a été développé le PNSD en mettant un accent particulier sur la femme, le nouveau-né et l’enfant. Quant à  Irène Esambo, elle a souligné que dans le domaine des conflits armés, en dépit des effets néfastes qu’ils entraînent, les conflits armés ont été une "grande interpellation pour les femmes congolaises qui se sont impliquées dans le processus de réconciliation pour mettre fin à ces conflits qui engendrent des violences sexuelles basées sur le genre".

Blandine Lusimana

Légendes et crédits photo : 

Photo de famille à l'issue de café de presse

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