Mondial 2014 : le casting est terminé pour le BrésilSamedi 23 Novembre 2013 - 9:18 Les matchs retour du tour de barrage ont désormais livré leur verdict final, avec la qualification de la Celeste uruguayenne dans la nuit de jeudi à vendredi face à la Jordanie (0-0 au retour, 5-0 à l’aller). Le plateau de cette vingtième édition de la Coupe du Monde est désormais connu. Tour d’horizon des forces en présence.
Le Brésil, grand favori devant la meute des autres nations sacrées Depuis le drame du Maracana, le Brésil, seule nation mondiale à avoir participé à toutes les Coupes du Monde, a remporté cinq couronnes mondiales, record absolu. Sur leur terre, les Brésiliens version 2014 auront toutefois fort à faire, puisqu’aucun précédent vainqueur ne manque à l’appel : Uruguay, Italie, Argentine, Allemagne, Angleterre, France et Espagne, le champion en titre, tenteront de contester la suprématie suprême brésilienne.
Jamais titrés, mais souvent dans le dernier carré, les Pays-Bas, finalistes en 2010, mèneront la tête de la meute des poursuivants, où l’on suivra avec intérêt la Belgique d’Eden Hazard et la Russie dirigée par Capello, de retour après douze ans d’absence. Mexique, Chili, Corée du Sud et USA font également partie des équipes expérimentées et capables de faire un bon bout de chemin au Brésil. La Bosnie, seule nouvelle équipe au niveau mondial Notons un niveau global relevé, puisqu’un seul pays fait ses débuts sur la scène mondiale : la Bosnie. Affiliée à la Fifa depuis 1996, la Bosnie pourra compter sur quelques éléments de très haut niveau (Pjanic, Dzeko, Lulic, Spahic). Afrique : mêmes représentants qu’en 2010, mêmes résultats ? Au Brésil, le football africain aura les mêmes porte-drapeaux qu’en Afrique du Sud. Souhaitons une meilleure réussite puisque seul le Ghana avait passé le cap du premier tour, tandis que le Nigeria, l’Algérie et le Cameroun terminaient en queue de peloton. Ivoiriens et Sud-Africains faisaient à peine mieux avec leur troisième place respective. Gageons toutefois que si l’Afrique veut glaner une ou deux places qualificatives supplémentaires dans les prochaines années, il serait bien de s’illustrer avec deux ou trois équipes au second tour. Des stars et des absents
Les trente-deux participants Camille Delourme Légendes et crédits photo :Photo 1 : Les Espagnols remettront leur titre en jeu, en juin prochain, au Brésil. (© DR) ;
Photo 2 : Revenus de l'enfer face à l'Ukraine, les Bleus d'Evra pourront-ils se mêler à la lutte finale ? (© DR) ;
Photo 3 : Finalistes malheureux en 2010, Robben et les Pays-Bas seront une fois de plus de dangereux outsiders. (© DR) ;
Photo 4 : Si le Brésil de Danny Alves est le grand favori de la compétition, la Côte d'Ivoire de Drogba essaiera de faire mieux qu'en 2006 et 2010. (© DR) ;
Photo 5 : Parmi les stars de ce Mondial, Lionel Messi et les Argentins seront très suivis. (© DR) |
Une Coupe du Monde de football au Brésil, cela sonne comme une évidence. Cette vingtième édition de la grande messe du football se déroulera non pas dans le berceau du sport roi, créé en Angleterre, mais dans le pays qui a sublimé le ballon rond. Ce n’est pourtant que la deuxième fois que le Brésil accueille la prestigieuse compétition, après une édition 1950 encore douloureuse pour le peuple auriverde (défaite en finale face à l’Uruguay).
Quid de la Belgique et des Pays-Bas ?
La Coupe du monde est la vitrine des génies : en juin, sauf blessure ou coup dur, les Messi, Neymar, Cristiano Ronaldo, Van Persie, Drogba, Balotelli, Ribery, Iniesta, Rooney ou Eto'o. Évoquons en quelques lignes les absents : en premier lieu, le Suédois Ibrahimovic, les Gallois Ramsey et Bale, l’Égyptien Aboutreika, le Tchèque Cech, le Serbe Ivanovic, le Gabonais Aubameyang, l’Autrichien Alaba, le Polonais Lewandowski ou le Slovaque Hamsik, parmi d’autres.
