Mouvement international de la Croix-Rouge : les animateurs renforcent leurs capacités

Vendredi 4 Juillet 2014 - 17:58

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Une quarantaine de participants venus de quinze pays d’Afrique de l’Est, centrale et australe, du Sahel, de Genève, de la Délégation régionale pour l’Afrique Centrale, ainsi que des États-Unis d’Amérique ont entamé, le 4 juillet à Brazzaville, un atelier régional de formateurs en premiers secours et santé à base communautaire (PSSBC), santé maternelle, néonatale et infantile dans les sociétés nationales francophones d’Afrique

L’objectif principal de cet atelier, qui s’étale sur sept jours, vise la mise en œuvre d’une approche plus globale et intégrée en matière de programme de santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile avec des actions axées davantage sur les besoins en nutrition, eau, assainissement et hygiène en matière de prévention, de promotion et traitement.

« L’atelier de ce jour portant sur les questions de santé de la reproduction, de santé maternelle, néonatale et infantile touche un domaine important de notre vie en société. Toutes ces questions sont inscrites dans le cadre stratégique et opérationnel pour 2015 et les Objectifs 4, 5, 6 et 7 du millénaire pour le développement », a souligné la ministre des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité, Émilienne Raoul. « Je voudrais vous exhorter à donner le meilleur de vous-même dans la compréhension et la maîtrise des différents thèmes mis en débat au cours de cet atelier. Celui-ci vous offre la possibilité de vous former à l’approche Premiers secours santé à base communautaire (PSSBC), au moment où la stratégie internationale de la prévention des catastrophes invite les États à développer la résilience des communautés », a-t-elle ajouté.

Intervenant à son tour, le président national de la Croix-Rouge congolaise, Christian Sedar Ndinga, a insisté sur l’intérêt de cet atelier et rappelé aux participants présents à ces assises qu’« il [allait] permettre de se former à l’approche du PSSBC en matière de santé reproductive, néonatale et infantile, laquelle peut également être utilisée pour d’autres questions de santé en fonction du contexte ».

Par ailleurs, l’approche PSSBC permet aussi aux volontaires et aux communautés de prendre en charge leur propre santé et à répondre à leurs besoins de santé prioritaires au moyen d’outils simples adaptés au contexte local.

Les travaux de cet atelier se dérouleront en deux phases : la mise à jour des connaissances à l’échelle mondiale et des sociétés nationales à travers les visites de terrain et l’élaboration d’un plan d’action pour renforcer leurs compétences en matière de pédagogie active et actualiser les connaissances sur les outils et manuels PSSBC.

Guillaume Ondzé