Municipalité : le maire de Brazzaville à l’écoute des chefs de quartiers de la capitale

À Bacongo et Poto-Poto, deuxième et troisième arrondissements, les populations ont sollicité le pavage des rues et avenues, l’assainissement, l’équipement des services de l’Etat- civil en outil informatique, l’élaboration d’un fichier des contribuables, la réhabilitation ou l’érection des marchés publics.

« Je dois vous écouter avant que je ne prenne les décisions. Une fois, ces décisions arrêtées, il faut que nous nous engagions à leur mise en œuvre », a indiqué Christian Roger Okemba. 

L’un des chefs de quartiers de Bacongo, Clotaire Loumouamou Mbouka, a déploré le manque d’éclairage public, l’étroitesse de certaines rues, la mauvaise gestion des eaux usées et le bouchage des caniveaux.

Dans le cadre de l’amélioration d’hygiène, un autre chef de quartier du deuxième arrondissement a proposé au maire de la ville de procéder à la démoustication de la ville, au déguerpissement des épaves de voitures et autres objets encombrant la libre circulation sur les artères de la capitale.        

A Poto-Poto, il a proposé le port des tenues immatriculées pour les agents de recouvrement des taxes municipales, l’élaboration chaque mois d’un document financier pour éviter les évasions des fonds collectés dans les marchés municipaux, le recyclage des agents et l’inscription dans le budget d’une ligne financière pour le gardiennage des établissements scolaires.

« Je veux qu’ensemble nous décidions et nous respectons ce qui est arrêté. Mais, les services d’entretien et de ramassage d’ordures doivent reprendre. Je dois initier une ou deux fois dans le mois une journée porte-ouverte pour continuer à écouter les doléances des chefs de quartiers, car je suis pour la proximité », a dit le maire de Brazzaville.

Il a ensuite rappelé aux administrateurs-maires, chefs de quartiers et blocs, leurs devoirs pédagogiques avant de les encourager à initier certaines opérations de nettoyage, de curage et de désherbage des endroits insalubres.  

« Il faut que notre ville capitale redevienne Brazza la verte car, elle est chargée d’une histoire rayonnante bien avant certaines villes africaines. Dans le passé, nos pères et mères se réveillaient et balayaient les rues pourtant cela ne demandait pas d’argent », a souligné Christian Roger Okemba.