Musique : Belly Dahlia crée la Dynamique panafricaine de paix des artistes féminins

La Dyppaf a pour combat de faire en sorte que la notion de paix et la musique soient enseignées dans tous les établissements scolaires, du primaire jusqu’au collège. Elle va travailler et propulser les jeunes talents de bonne moralité, soutenir et encourager toutes les personnes victimes des maladies sexuellement transmissibles, ainsi que toutes les actions liées à la paix. Ainsi, elle a pour objectif de mettre la musique au service des droits de l’homme.

« Mon souhait le plus ardent est de voir la notion de paix s’enseigner dans tous les établissements scolaires, afin de permettre à tous les Congolais, dès leur bas âge, de l’intégrer dans leurs mémoires et de comprendre les avantages qu’elle procure. Au finish, on aura des jeunes Congolais détournés de la guerre, intègres, conscients de leur avenir et du devenir de leur nation. Et la musique nous permettra de découvrir de jeunes talents, de les encadrer pour qu’ils fassent une belle et longue carrière musicale. La mission de ma fondation est de faire que les jeunes talents deviennent des stars et même des ambassadeurs de la paix », a déclaré Belly Dahlia.

La Dyppaf propose aussi des règles élémentaires sur la scolarité et l’éducation pour rehausser le niveau des enfants; permettre aux enfants de mériter les diplômes. Le premier levier de l’éducation, c’est la famille. Si les parents échouent, l’Etat prend la relève. Et la fondation est là pour accompagner l’État en matière d’éducation. Elle veut mettre la main à la pâte pour l’éducation de la jeunesse. Cependant elle a besoin d’un soutien multiforme de la part de l’Etat et de toute personne de bonne volonté pour réaliser cette mission très noble.

L’artiste a donné à la Dyppaf une dimension panafricaine afin de préserver la paix au Congo et partout dans le monde. C’est un travail de sensibilisation à la notion de paix qui a des valeurs incommensurables pour le développement d’un État. La sensibilisation à cette notion se fera par des concerts en plein air, du théâtre, du rire-parler, de l'humour, blague.

La Dyppaf doit jeter des bases de la construction d’une société où la valeur qui prédomine soit la paix, qui doit constituer le socle de celle-ci. Les enseignements sur les valeurs universelles du concept de paix doivent être de rigueur dans cet environnement. Cette fondation sera effectivement une école de paix. Aussi une documentation fournie sur les valeurs de paix doit être mise à la disposition du public et de toute personne qui s’y intéresserait.

Une mission pas facile pour une femme, mais Belly Dahlia se dit bâtisseuse. « Ce que femme veut, Dieu le veut », dit-elle, avant d’ajouter qu’aucune main forte n’est petite. On trouve des femmes partout, dans les médias, au parlement et dans toutes les religions. « Mieux vaut négocier avec un terroriste qu’avec une femme », dit un humoriste, a-t-elle poursuivi.

Elle prend comme exemple des femmes vaillantes à travers le monde, la reine Elisabeth, Marguarette Tatcher, la sœur Anouarité, Winny Mandela, Angelina Jolie, Esther, la Vierge Marie, les femmes réunies au sein de la Mipreda (organisation des premières dames d’Afrique), … « Ces femmes se sont montrées courageuses ; pourquoi serions-nous alors peureuses ? Servons-nous de leur bravoure. C’est dans ce sens que nous allons revendiquer et proclamer la paix ».

La Dyppaf ouvre ses portes à toutes les personnes qui ont de bonnes idées et des propositions sur l’éducation de la jeunesse ; le développement du continent africain en général et de la République du Congo en particulier, ainsi que les valeurs de la femme congolaise.

Auteur compositeur de plusieurs chansons comme Plein succès au président Sassou en 2006 ; Sassou N’Guesso frappe encore en 2009 ; Belle Afrique et HCR Sauvons des milliers de réfugiés en 2010 ; Femme proclame et revendique la paix en 2016 Belly Dahlia, envisage d’amener sa fondation à réaliser un album de six (6) titres, mais cela nécessite un soutien financier. D’où, cette fondation lance un appel aux mécènes et autres personnes de bonne volonté. Que tous ceux qui sont intéressés contactent Les Dépêches de Brazzaville.