Musique : la rumba de l’époque fait danser les nostalgiques

Mardi 24 Mai 2016 - 18:40

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Une grande journée rumba a eu lieu, le 21 mai, à l’Institut français de Pointe-Noire à la faveur de l’organisation du concert de rumba traditionnelle des musiciens de ladite ville après trois jours de résidence sous la direction artistique d’Émile Biayenda.

Brice Mizingou, Gaël Manangou, Lionel Kombo 2 Bayonne, Gacha et Maxi 45 tours, trois musiciens de Pointe-Noire ont travaillé en atelier sur la rumba traditionnelle animé par Émile Biayenda, fondateur des tambours de Brazza, vivant actuellement en Europe depuis une vingtaine d’années, un artiste qui sert de passerelle entre les mondes du jazz et des musiques traditionnelles du Congo.

En effet, les artistes ont fait une révisitation de la rumba traditionnelle dont les deux Congo sont les précurseurs en Afrique avec les orchestres mythiques: African Jazz de Grand Kallé, les Bantous de la Capitale mais aussi les musiciens Pamelo Mounk’a, Kosmos Mountouari, Zao,  Tabu Ley, Franklin Boukaka avec les anciens succès tels Indépendance tchatcha, Comité ya Bantous, Makambo mibalé, mokolo na ko kufwa, Welé, Amour de Nombakélé ont été interprétés avec maestria par les musiciens, accompagnés des pas de danses du public qui, en couple ou en solo, a envahi  la scène ouverte à tout  danseur. Cette réminiscence a replongé le public dans les années fastes de la rumba congolaise, une musique chantée, dansée et écoutée, qui d’année en année a subi certes des apports sans vraiment connaître  une altération de sa substance.

Ainsi, Yolélé, la chanson de Papa Wemba a été jouée à la fin du concert comme pour rendre hommage à l'émérite musicien, défenseur de la rumba disparu le 24 avril dernier. Cette expérience qui a été une réussite devrait être renouvelée régulièrement pour non seulement revivifier les merveilles de la rumba mais aussi pour inculquer à la jeunesse les vertus de cette musique de recherche où le texte et le rythme font bon ménage.

Hervé Brice Mampouya

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