Musique : Les Bantous de la capitale en spectacle à l’IFC

Des titres de chansons tels que Masuwa, Comité bantou, Monsieur va se marier, Pépé, Bakolo mboka, Maman Alphonsine osala ngai nini et bien d’autres font revivre les vieux beaux temps des amoureux de la bonne musique. Une musique qui accroche aussi bien les vieux que les jeunes qui partent également chanter et danser comme s’ils avaient connu les années 1960.  Pour bien célébrer son  60e anniversaire, l’orchestre a commencé à donner ces concerts à l’Institut français du Congo (IFC) de Brazzaville depuis le 28 février dernier. Les prochains rendez-vous sont pris pour les dimanches 10 et 24 juin, de 16h à 20 h.

Cette célébration sera aussi l’occasion de présenter le tout premier album de dix titres intitulé Walaï, de l’artiste Lambert Kabako, auteur de la célèbre chanson Osala ngai nini , qui coïncide avec les quarante-sept ans de sa carrière de l’artiste.

Créé en 1959 par les anciens musiciens de Tout puissant OK Jazz et de Rock A Mambo, au dancing-bar chez Faignond à Brazzaville, l'orchestre Les Bantous de la capitale regroupe de grands auteurs-compositeurs, instrumentistes et interprètes originaires du Congo Brazzaville.  Il est désormais renforcé par des jeunes.  

Les Bantous de la capitale sont des acteurs majeurs de la création de la rumba et du soukouss congolais ainsi que du renouveau de la musique cubaine. Ils continuent de jouer un rôle de premier plan dans le paysage musical des pays du Bassin du Congo.

Ce groupe a influencé les musiques des pays de la sous-région, de l’Europe et même des pays d’Amérique centrale, des Antilles.  Il présente un cycle de vie tout à fait particulier qui va de l’expansion à la maturité, de la stagnation au déclin, en passant par la reprise et aux phases de déclin et redressement.  Certains jeunes orchestres du Congo et d’ailleurs s'inspirent ausssi de sa musique.