Musique : l'Institut français du Congo de Pointe-Noire accueille le chanteur et guitariste Moh Kouyaté

Samedi 31 Octobre 2015 - 13:15

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D’origine guinéenne, celui qui a écumé les scènes françaises, le chanteur et guitariste à la renommée internationale, Moh Kouyaté sera à l’Institut français du Congo (IFC) de Pointe-Noire du 2 au 8 novembre. Il animera des ateliers sur la guitare mandingue, le mardi 3 novembre à l’espace Yaro de 14h30 à 17h30, le mercredi 4 et le jeudi 5 novembre à l'IFC de 14h30 à 17h30. 

Pendant cette période, les amateurs de musique, les professionnels, les débutants et les curieux pourront s'inscrire librement à l'un ou plusieurs de ces ateliers en contactant l'IFC par téléphone au 222 94 05 85, par mail com@ifc-pointenoire.com ou encore en se rendant à l'accueil de l'Institut. L'inscription aux ateliers est gratuite pour tous.

Moh Kouyaté sera également en résidence de création avec l'un des artistes incontournables des scènes ponténégrines, à savoir  Gaël Manangou mais également avec quelques percussionnistes d'origine guinéenne notamment, Mohamed Sylla et Dédé Kouyaté. Une restitution de ce premier temps de création aura lieu le samedi 7 novembre à 19h à l'occasion de la scène découverte qui accueillera également à l'IFC Etileine Kinga et GM Les Prestigieux.

Qui est Moh Kouyaté ?

Moh Kouyaté est un chanteur et guitariste guinéen, il est né le  21 avril 1977 à Conakry. Ses compositions dressent un pont entre les sources mandingues et les inspirations contemporaines du blues, du jazz et de la pop.

Issu d'une famille de djelis (griots), Moh Kouyaté s'adonne tout d'abord à l'apprentissage du balafon, instrument emblématique de la tradition mandingue, dont les potentiels autant rythmiques que mélodiques mettent en valeur des chants qui célèbrent le courage et la solidarité, qui instruisent ou consolent.

Si son père lui transmet ses premiers rudiments de guitare, c'est sa grand-mère qui l'incite à se couler dans la tradition familiale et lui offre son premier instrument à cordes.

En réalité, dès son adolescence, Moh Kouyaté accompagne son père dans les cérémonies et les fêtes. Mais il prend vite son envol et crée son propre groupe, le Conakry Cocktail, qui marquera les soirées de la capitale guinéenne, Conakry et beaucoup de ses musiciens sont des frères.

Sa rencontre avec le bluesman américain, Corey Harris au début des années  2000 va rester déterminante. Le dialogue, tant musical qu'humain, s'installe naturellement, avec évidence, le partage d'une même source, d'un langage resté commun par-delà l'exil, la déportation de triste mémoire d'ancêtres envoyés de force de l'autre côté de l'océan. Il part alors en tournée avec Corey Harris aux États-Unis et en Europe, où il s'installe en 2007.

Il devient alors sideman de la chanteuse Fatoumata Diawara, accompagne son compatriote Ba Cissoko, investit les grands plateaux de festivals européens et les cafés ou les jams parisiens, lieux de rencontres multiples et d'expérimentations en tous genres.

Notons que les textes de Moh Kouyaté s'imprègnent de l'ambiance d'un instant, d'un lieu ou d'une rencontre, et perpétuent la célébration de la paix, la solidarité et la vie.

 

Hugues Prosper Mabonzo

Légendes et crédits photo : 

photo: Moh Kouyaté, crédit photo"DR"

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