Musique : Tchilumbu Tchi Keli, troisième album de Yatachi dans les bacs.

Originaire de la ville océane, comme l'indique son surnom "Muan ndjidji" qui signifie enfant de Pointe- Noire en vili (langue locale), Patrick Renaud Tatith  embrasse la carrière musicale  dès l’âge de 9 ans. Il s’est perfectionné en jouant de la trompette au sein de la fanfare salutiste  dans des orchestre jazz et variétés de la ville, prenant part aussi à des nombreux ateliers de jazz organisés par le Centre culturel français.

« Je fais une musique métissée jazzy, je mélange les musiques d’Afrique avec le jazz et aussi de l’Amérique du sud. Je suis ouvert à tous les publics, notamment ceux qui aiment le jazz , la danse,  les cœurs vont se retrouver », dit-il souvent.

Il fusionne de temps en temps sa musique avec d’autres artistes internationaux à l’image d’Orlando Julius du Nigeria dans son premier album Muan Ndjidji et Majid Bekas du Maroc dans  le second african jazz. Dans le souci d’ouvrir le Congo vers un autre monde artistique et culturel, l’organisation d’un Festival international de la musique, la fête à djidji qui se tient chaque année à Pointe- Noire.

Son troisième album Tchilumbu tchi keli, enregistré avec la collaboration du célèbre saxophoniste suisse Jopo Peffet, est un symbole de mélange des cultures et des traditions musicales. Cet album comporte douze titres dont Mboka na Bisso qui rend hommage à son pays natal le Congo, Likanda qui parle des liens de famille, Liboti Lingana (le bien d’autrui )et Basel City dédié à sa ville d’adoption, la Bâle.

De sa vie professionnelle Patrick Renaud Tatith a décroché de nombreux prix et récompenses au Congo. Après plusieurs années de vie de cabarets en Afrique et en Europe en qualité de compositeur, chanteur, trompettiste et arrangeur, il s’est lancé dans la production phonographique et scénique.