Nancy, tes collègues de Paris se souviennent aussi de toi

Il se raconte que Bénédicte de Capèle, directrice des Dépêches de Brazzaville, et les collègues vous attendaient, Charlem Léa Legnoki et toi,  au 38 rue Vaneau dans le 7^e arrondissement de Paris. Ne vous voyant pas arriver de Roissy Charles de Gaulle, les inquiétudes commençaient à prendre le dessus. Et enfin, au bout de ces heures de toutes les interrogations, vous avez fini par arriver au siège parisien du quotidien.

Que s’était-il donc passé ?

« En sortant de l’aéroport, nous avons eu la proposition d’un charmant monsieur qui nous a proposé, moyennant 100 euros (65 000 FCFA) d’être notre guide. Marché conclu, nous avons pris ensemble le RER B. Mais arrivés, à la Gare du Nord, il s’est évaporé dans la nature ! » Ce fut ton baptême parisien raconté avec ton éternel sourire désarmant. Tu as su, par la suite,  que le ticket de Roissy Charles de Gaulle à la Gare du Nord coûtait en réalité 650 F CFA au lieu de 65 000 F CFA, le coût d’un taxi à Brazzaville. C’est cette collègue dont nous retenons la joie de vivre, le sourire et le professionnalisme qui vont terriblement nous manquer.

En ce 25 novembre, ils sont là, ils sont tous présents, qu’ils soient au Congo ou à l’étranger; ils sont tous présents, tous ceux qui, de loin ou de près, ont croisé ton chemin, ou ont fait avec toi une partie de ta route ou accompagné ton incroyable destinée ; ils sont regroupés autour de toi, puisque ce ne peut plus être physiquement par leur cœur ou par leur âme.

Nancy, nous disons merci ! Merci d’avoir su nous livrer tes écrits avec efficacité. Oui, Nancy, nous nous reverrons de toute façon à chaque fois que nous lirons tes écrits.