Paix et sécurité : l’ONU exhorte les Etats à considérer l’année 2019 comme celle du dialogue et de la réconciliation

Les deux personnalités ont invité les pays membres des Nations unies à inscrire dans leurs agendas l’année 2019 comme celle de la promotion du dialogue, de l’apaisement et de la réconciliation.     Par ailleurs, rassurant la communauté internationale sur les efforts à mettre en œuvre au plan international, notamment en ce qui concerne les opérations de maintien de la paix, Jean-Pierre Lacroix a déclaré qu’ils sont collectivement déterminés à travailler et à ne ménager aucun effort pour relancer le processus de dialogue en RCA et déclencher les efforts internationaux pour une paix durable dans ce pays.

« Notre première action pour l’année 2019 est de nous retrouver ensemble dans cette capitale avec les ministres de la région, les voisins de la RCA, pour essayer de donner une impulsion décisive à la mise en œuvre de l’initiative africaine », a pour sa part précisé le commissaire de l’UA à la paix et à la sécurité, Smail Chergui.

En effet, Jean-Pierre Lacroix et Smail Chergui sont à Bangui, pour une mission de deux jours afin de relancer les efforts internationaux pour une paix durable dans le pays, à travers le dialogue entre le gouvernement et les groupes armés sous les auspices de l’initiative de l’UA. Ils sont accompagnés par le représentant du secrétaire général de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) et des ministres des Affaires étrangères des pays de la sous-région. Durant sa mission, la délégation doit s’entretenir avec le président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, le président de l’Assemblée nationale, les membres du gouvernement et d’autres acteurs centrafricains ainsi que des partenaires internationaux.

 L’initiative africaine, l’unique cadre pour le processus de paix en RCA

Cette mission intervient trois mois après la réunion de haut niveau sur la RCA qui s’est tenue au siège des Nations unies, en marge de l’assemblée générale. Au cours de cette rencontre, les participants avaient conclu que l’initiative africaine devait rester l’unique cadre pour le processus de paix dans le pays. Ils avaient également souligné que cette initiative devrait être transformée en un processus global recevant le soutien et la légitimé de la population, en tenant compte des dimensions nationales et régionales.

Cependant, dans le même volet des stratégies à mettre sur pied, les participants avaient aussi invité les partenaires de la RCA à intégrer leurs contributions au processus politique global et à éviter la promotion d’initiatives parallèles. Ceci, afin d'assurer le succès de l'initiative africaine. Tout en respectant l’importance du rôle politique et de l’engagement pris au plus haut niveau de la région, à savoir celui des pays voisins, de la CEEAC, de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, de l’UA et des Nations unies. Car, leurs décisions permettront de promouvoir une paix et une stabilité durable en Centrafrique.