Panique à Pointe-Noire : la police interpelle quelques jeunes

Samedi 25 Juillet 2015 - 14:30

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Il était 21 h 30 lorsqu’un mouvement de panique a gagné certains quartiers de Pointe-Noire comme Saint-Pierre, sur l’avenue de la Révolution et l’avenue Jean-Félix Tchicaya en allant vers le rond-point de Château-d’eau et le quartier Rex. 

Ces jeunes dont l’âge variait entre 15 et 20 ans seraient partis des quartiers Matendé et Saint-Pierre. Ils brandissaient machettes, couteaux, gourdins, marteaux et morceaux de fer.

Ils se sont pris à des paisibles citoyens et à certains commerces, ravissant même des téléphones et sacs à certains passants malchanceux. Ils ont même frappé des innocents. Visiblement en colère, ces jeunes ont promis le pire dans les prochains jours.

Certains témoins qui ont vécu la scène parlent des actes prémédités et planifiés pour créer une insécurité dans la ville. Comment comprendre, s’interrogent ces témoins, que partis des quartiers différents, ces jeunes puissent se rencontrer à une heure bien précise pour mener des actions communes ? D’autres témoins parlent d’une bagarre à l’origine de ces actes inciviques.

Dans tous les cas, Pointe-Noire a désormais l’habitude de ce type d’actions, car il y a quelques jours, des actions similaires étaient signalées toujours au quartier Matendé. Résultat : le domicile d’un officier de la marine vivant non loin de la rivière Bakadila serait  visité et des actions de violence perpétrées.

Jointes au téléphone samedi matin, les autorités policières de la ville disent avoir arrêté certains jeunes qui ont sur eux des machettes et d’autres armes blanches. Et elles promettent tenir un point de presse. Après des patrouilles de police et de la Gendarmerie, la quiétude est revenue dans ces quartiers.

« Ce que nous avons vécu la nuit montre bien que ces jeunes ont des armes blanches dans des maisons et sont tentés de les sortir à n’importe quelle occasion, la police à intérêt à prendre des mesures plus drastiques surtout qu’ils promettent de multiplier de telles actions de violence, nous avons bien peur », a déclaré une habitante vivant en diagonale de la station X-Oil de l’avenue de la Révolution.

 Notons que depuis l’affaire « Ya-Guy », il se développe dans certains quartiers de la ville océane, ce comportement barbare avec des jeunes gens qui développent la barbarie.

La rédaction

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