Paris-Conférence-débat : Médard Mboliaedas parle de « l’approvisionnement de la République centrafricaine en produits pétroliers »

Lundi 3 Avril 2017 - 19:15

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Michel Langa, président de l’association « Amis de la République Centrafricaine », ARC, a convié le public parisien le samedi 1er avril, à la Maison des associations du 18ème arrondissement de Paris, à la conférence-débat sur le thème « l’approvisionnement de la République centrafricaine en produits pétroliers », animée par Jacques Médard Mboliaedas, ancien ministre de l’Energie et de l’hydraulique

Vue partielle des participants à la conférence-débat organisée par l'ARC avant d'entonner l'hymne national pour clore les travaux du 1er avril à Paris

Loin de leur chère patrie, les membres de l’ARC s’efforcent de mettre sur la scène publique, sous forme de conférences-débats, les thèmes dont il conviendrait de trouver ensemble des pistes et des moyens pour dépasser la tragédie que traverse la République centrafricaine. Le thème du samedi 1er avril portait sur l’approvisionnement en produits pétroliers, produits qualifiés de « sensibles » par le principal animateur du jour, l’ancien ministre de l’Energie et de l’hydraulique.

Animés d’un fort désir d’éclairage face à la perplexité de la situation géographique de leur pays concernant le circuit de ces « produits sensibles », ils sont venus avec la même envie de comprendre un des facteurs déstabilisant du jour et voir comment un ancien ministre en charge de l’Energie et de l’hydraulique, duran la période transitoire allant du 23 janvier 2014 au 30 mars 2016, parlerait de l’approvisionnement en produits pétroliers d’un pays enclavé, lequel, malgré ses potentialités pétrolières au Nord-Ouest, n’est pas officiellement producteur de pétrole.

En appui de la loi N° 07.005 portant réorganisation du sous-secteur pétrolier aval en RCA dans son articler 1er, Jacques Médard Mboliadas a expliqué les différents points de l’approvisionnement ; du ravitaillement du marché national ; du stockage ; du raffinage ; du transport ; de la distribution et d’un éventuel projet de la recherche d'hydrocarbures dans l'extrême nord du pays, autour de Birao.

« Débattre de ce circuit des produits pétroliers revient à évoquer un pays enclavé. Cela implique de sensibiliser nos compatriotes et nos amis de veiller aux agissements des marketeurs, importateurs et des exploitants agissant dans un sous-secteur aval libéralisé pour ne pas tomber dans la pénurie », a indiqué l’ancien ministre. Et d’expliquer que « le secteur gagnerait à privilégier le transport fluvial en continuant à utiliser l’axe Pointe-Noire / Fleuve Congo / Oubangui-Chari ».

Il convient d’affirmer que cette initiative est soutenue par le récent sommet d’Oyo, au Congo, avec la mise en place du Fonds Bleu pour le Bassin du Congo. Cependant, d’autres pistes de réflexions existent. Par exemple, entre autres, « mettre les énergies renouvelables  et la biodiversité », a esquissé un des intervenants. « Et pourquoi pas remettre au goût du jour le tronçon Mombassa-Bangui ? », s’est interrogé un autre intervenant.

La réflexion doit s’étendre au-delà de la conférence-débat du jour, se sont accordés les participants. Elle continuera autour de la coordination menée par Jean-Bosco Peleket, auteur de l’essai « Afrique où vas-tu ? Chronique d’une espérance » et Célestin Bamboute, modérateur de la conférence-débat.

Dans cette dynamique, l’ARC continue à fréquence régulière de ses programmations, à impliquer les Centrafricains de l’étranger et les amis de la RCA à rechercher les voies et moyens de sortir du conflit, « même s’ils sont loin de leur pays ».

Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Photo : Vue partielle des participants à la conférence-débat organisée par l'ARC avant d'entonner l'hymne national pour clore les travaux du 1er avril à Paris Crédit photo : Marie Alfred Ngoma

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