Paris : lancement de l’Université des connaissances africaines

Lundi 2 Mai 2016 - 16:45

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L’évènement s’est déroulé, le 28 avril, à la maison des associations à Paris. Ce cadre de réflexion a été initié par Patrice Passy, directeur associé de DB Conseil et expert auprès de la directrice générale de l’agence pour la promotion des investissements (API) du Congo-Brazzaville.

L’université des connaissances africaines, selon son créateur, est un système de pose de questions, lieu de dialogue et d'expertises. Elle est une association apolitique chargée de fournir et de créer le cadre conceptuel aux acteurs africains œuvrant pour la conceptualisation de nouveaux paradigmes post-coloniaux, ainsi que de définir les axes prospectifs et orientations stratégiques désignés sous le vocable « pensée stratégique endogène africaine » qui sera mise en œuvre par une structure dénommée la « Nationale Stratégique ». « L’Université des connaissances africaines n’a pas pour vocation de supplanter les structures existantes ni de faire de l’ombre à celles-ci, elle a pour rôle d’accompagner, dans un format à définir avec les États - clients selon leurs urgences stratégiques et prospectives, des rendez-vous sur objectifs grâce à un appareil innovant de solutions stratégiques, en vue de renforcer les capacités stratégiques des gouvernements, ministères ou collectivités publiques », a fait savoir le directeur associé de DB Conseils. Évoquant le vocable « pensée stratégique endogène africaine » (PSEA), Patrice Passy a déclaré qu’il s’agit d’un processus innovant de destruction créatrice des anciennes ingénieries, paradigmes, concepts ayant régenté le développement, les croyances, l’agir et le vivre ensemble individuel ou collectif, les habitacles africains.

La règle des 5 I

La PSEA, a indiqué Patrice Passy, est un système de pose de questions qui a pour but de structurer la réponse endogène africaine à la règle des 5 I : Ingénierie de la connaissance pour accompagner les futurs africains de 2017 à 2025 ; Ingénierie de la formation pour former vite et bien les cadres des Fonctions publiques africaines et son Top management des entreprises publiques; Ingénierie financière adaptée et innovant pour financer le développement de la sous-traitance, des cartels industriels, des champions nationaux, des coopératives, filières et grappes industrielles ; Ingénierie pour la promotion des nouvelles identités africaines afin de mobiliser les Africains autour des campagnes de cause et Ingénierie du futur africain pour se structurer de manière forte et puissante en tant que nouvelle puissance démographique.

La Nationale Stratégique

Quant à la Nationale Stratégique (NS), a fait savoir Patrice Passy, il s’agit d’un groupe d'institutions d'expertises d'aide à la décision dont la mission est d’éclairer le gouvernement dans la conceptualisation et la mise en œuvre des nouvelles réponses stratégiques nationales en matière de guerre économique, de rattrapage économique, des nouvelles solutions pour les thématiques sociales, environnementales (COP21) ou technologiques. Pour ce faire, a-t-il expliqué, la NS sera chargé de la coordination d’un réseau de six programmes quinquennaux d’État mise en œuvre par des structures désignées sous le vocable d’agences : agence nationale stratégie et défense, agence nationale de sécurité économique, agence nationale de management de crise, agence nationale de prospective nationale, agence de l’identité nationale et de la mondialisation ainsi que le programme de formation nationale « Mayele » (Intelligence). La NS sera chargée de mettre en œuvre les nouveaux paradigmes et concept ainsi que la règle des 5 I.

 

Patrick Ndungidi

Légendes et crédits photo : 

Patrice Passy pendant la présentation de l'Université des connaissances africaines

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