Parution : Georges Mavouba Sokate publie "Et que les ténèbres soient"

Lundi 18 Janvier 2016 - 17:54

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Publié aux Éditions l’Harmattan France, le recueil de poèmes Et que les ténèbres soient  de l’écrivain Georges Mavouba Sokate vient de paraître. Il est le 10e ouvrage de cet auteur à la muse très fertile. Dans cet entretien, il livre ses sentiments sur sa récente publication. 

Depuis 2000, Georges Mavouba Sokate n’a de cesse publier : poésie, récit, contes et légendes, essai. Pour son dixième ouvrage, il met à la disposition des lecteurs un recueil de poèmes "Et que les ténèbres soient" subdivisé en trois parties : Dans la galerie de Diane Nina, Voyage au bout des ténèbres, Et que les ténèbres soient. «En choisissant ce titre, je me suis inspiré d’une phrase de Léopold Sédar Senghor, je cite « Je proclame la nuit plus véridique que le jour ». Cette citation se trouve aussi tout au début du roman Le feu des origines d’Emmanuel Dongala-Boundzeki. Et en même temps, j’ai voulu prendre le contrepied de ceux qui suivent toujours le courant et répètent à longueur de journée : "Et que la lumière soit". Alors qu’en serait-il si l’on disait et que les ténèbres soient », a t-il dit.

Invité lors d’un vernissage de peinture à l’hôtel Le Gilbert’s, la plume de Georges Mavouba Sokate, fascinée par les superbes toiles de la peintre Diane Nina pend des vers magnifiant le talent et le culot de l’artiste, Dans la galerie de Diane Nina « Il y a plus de fiction que de réalité dans cette partie du recueil. Les seuls aspects de la réalité qu’on y trouve sont le fait d’avoir un jour été invité au vernissage des toiles de cette jeune peintre dans le Hall de l’hôtel Le Gilbert’s Azur comme beaucoup d’autres gens et l’explication que nous donnait la jeune peintre de ses tableaux. Le reste, c’est de la pure fiction d’un poète devant les tableaux et au bord de la mer car l’hôtel Le Gilbert’s'est situé en face de l’océan atlantique et près du wharf que j’affectionne beaucoup. N’oublions pas qu’un des mes anciens recueils de poésie s’intitule bien "Sous les piliers du Wharf". Dan cette partie, je montre aussi la similitude entre la poésie et la peinture qui sont presque comme deux sœurs », a ajouté l’écrivain.

Dans la 2e et la 3e partie, Georges Mavouba Sokate peint les villes et les villages ainsi que leurs habitants. De sa plume acérée, il décrit les réalités qu’il vit, que nous vivons dans notre pays. Des réalités aussi bien heureuses que malheureuses. Chaque partie du recueil est dédiée à des gens qui lui sont chers et très proches. « J’ai fait un clin d’œil à Diane Nina qui nous a invités ce jour-là à son vernissage, à Christian Ouyssika, le chanteur méconnu qui m’accompagne souvent dans les conférences, à Gatien Dzébas et à Richard Mondouji qui me soutiennent dans ce travail ô combien difficile », a renchéri le poète.

Après "Et que les ténèbres soient" publié en 2015, Georges Mavouba Sokate prépare un roman et un autre recueil de poésie. Né le 2 Juillet 1949 à Brazzaville, de nationalité congolaise, Georges Mavouba Sokate, ancien professeur d’anglais dans divers établissements secondaires du Congo, a aussi travaillé on shore et off shore dans les sociétés pétrolières  Amoco Congo, Exploration and Production Company, Walter International, CMS Nomeco Congo et Congorep du Groupe Perenco avant de prendre sa retraite.

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

L'écrivain Georges Mavouba Sokate Crédit photo"Adiac"

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