PCT : dernier round pour la présidence de la nouvelle organisation des femmes

Jeudi 8 Août 2013 - 14:15

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Le congrès constitutif de la nouvelle organisation des femmes du parti congolais du travail(PCT) verra son épilogue le samedi 10 août

Dans les couloirs du Palais des congrès de Brazzaville où se tiennent ces assises, les échanges entre militantes tournent non seulement autour de la dénomination de la future organisation, mais également sur le nom de la militante qui aura la charge de présider à  ses destinées.

Déjà Esther Ayissou-Gayama, Evelyne Tchitchelle née Moe Poaty, Jeanne-Françoise Leckomba-Loumeto sont écartées de la course pour le poste de première secrétaire nationale parce qu’elles sont secrétaires nationales au niveau du PCT. Et pourtant, toutes les trois ont conduit les travaux  préparatoires du congrès constitutif. Le secrétaire général du parti, Pierre Ngolo, avait été clair sur ce point lors de sa conférence de presse consacrée au bilan de ses deux années à la tête de l’organisation.

Parmi les noms cités pour le poste, une rumeur insistante revient sur les  anciennes ministres Jeanne Dambendzet et Madeleine Yila-Boumpouto. D’autres militantes parlent également d'élues du peuple : Jeanne-Émilie Ngoto et Bernadette Ondzé. Les membres du bureau politique Antoinette Kebi et Arlette Soudan-Nonault sont aussi citées. Il faut ajouter à cette liste l’administratrice-maire du 9e arrondissement de Brazzaville, Djiri, Ida-Victorine Ngampolo.

La bataille paraît rude pour le poste de première secrétaire nationale de la future organisation des femmes du PCT. Cette structure, dont la charpente sera posée le samedi 10 août, vise entre autres objectifs principaux à contribuer à la promotion de la femme, à l’affirmation de son statut et de son rôle dans la société congolaise, ainsi que de veiller à son épanouissement et à son intégration effective dans le processus de développement national sur la base des valeurs de la social-démocratie. Des objectifs spécifiques complètent cette liste.

La future organisation des femmes du PCT, dont la dénomination finale sera arrêtée par les congressistes est née des cendres de l’Union révolutionnaire des femmes du Congo, dissoute le 9 mai 2012. Le mouvement en gestation se propose d’hériter desa devise, à savoir « Seule la lutte libère ». Il fondera son action sur les valeurs cardinales qui s’articulent autour des principes de la démocratie pluraliste et de liberté, des idéaux de justice sociale, de dignité humaine et de respect mutuel. La future organisation des femmes du Congo se propose de favoriser l’éclosion de tout le potentiel des femmes et des hommes dans une politique genre dynamique pour une participation plus significative de tous à l’édification d’une société prospère, éprise de justice et de paix.

La militante qui aura la charge de conduire ces destinées devra être capable de mobiliser et tout mettre en œuvre pour la traduction dans les faits des objectifs précités, inscrits noir sur blanc dans les documents fondamentaux.

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : Arlette Soudan-Nonault. (© DR) Photo 2 : Jeanne Dambendzet. (© DR)