Pêche et aquaculture : des initiatives se multiplient pour accroître l’offre halieutique au Congo

Mercredi 13 Avril 2016 - 17:15

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Le Sénat a adopté, le 9 avril dernier, le projet de loi portant ratification de l’accord de prêt entre le Congo et le Fonds international de développement agricole (FIDA), pour le financement du projet de développement de la pêche et de l’aquaculture continentales (PD-PAC). Ce projet économique, dont le budget se chiffre à plus de six milliards FCFA, vise entre autres objectifs, d’augmenter la production halieutique dans le pays, afin de rendre le poisson d’eau douce accessible à tous.

Le Projet de développement de la Pêche et de l’aquaculture continentales, pour lequel le ministre de la Pêche et de l’aquaculture, Bernard Tchibambéléla, a défendu l'accord de prêt devant les sénateurs, vise cinq objectifs principaux. Il s’agit entre autres, d’améliorer les sous-secteurs de la Pêche et de l’aquaculture, de rendre les acteurs de la Pêche et de l’aquaculture plus autonome du point de vue organisationnel, et surtout d’augmenter l’offre du poisson afin de baisser le prix de cette denrée sur le marché. Le projet PD-PAC sera exécuté sur six ans, à compter de cette année, mais ne concernera que les départements de la Cuvette-Ouest, Cuvette,  Plateaux, Sangha et Likouala. Dans un premier temps, le projet va capitaliser les acquis tirés des expériences passés, mais aussi ceux qui sont encore en exécution, notamment les différents Proder (Projets de développement rural), exécutés dans les départements de la Sangha, Likouala et Pool. Il devra également pérenniser les acquis du Projet d’appui au développement des filières (PADEF), encore en exécution jusqu’en 2018.

Le PD-PAC sera divisé en quatre composantes stratégiques.

La première composante, pour laquelle un budget de 5,50 millions de dollars, soit environ 31,3% des coûts totaux du projet est arrêté, s’occupera uniquement du développement de la chaine de valeur de la pêche continentale. L’objectif étant de chercher à accroître les revenus des pêcheurs par la mise en place d’une gestion durable des pêcheurs ainsi qu’une activité de pêche plus productive. Cette composante appuiera directement, environ 5.000 pêcheurs artisans et 600 pisciculteurs, dont 500 actifs et 100 jeunes à installer. La seconde composante, elle, dotée d’un budget de 4,27 milliards de dollars, sera orientée essentiellement vers le développement de la pisciculture commerciale. Les interventions porteront principalement sur l’appui technique des petits pisciculteurs, détenteurs des étangs de moins de huit ares. L’avant dernière composante, pour sa part, s’en chargera du renforcement des capacités du ministère de la pêche et de l’aquaculture, avec un budget de 3, 27 millions de dollars. La dernière composante est orientée vers la coordination, le suivi-évaluation et la gestion des savoirs, avec 4, 54 millions de dollars de budget.

Firmin Oyé

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