Peedu : validation des documents d'études environnementales par les bénéficiaires et personnes affectées

En ouvrant l’atelier, Maurice Bouesso a précisé que « Les activités du  Peedu  dans sa phase additionnelle au titre du volet électricité peuvent déclencher la réinstallation involontaire des populations, la perte d’activités y compris les activités commerciales tels l’artisanat, et l’agriculture, la perte de patrimoine, des moyens de production, de revenus et de moyens de subsistance. Ces éventuels impacts environnementaux et sociaux enregistrés individuellement ou collectivement du fait de la réalisation des activités du Peedu dans les zones d’intervention sont une préoccupation majeure pour l’organisation harmonieuse du projet ». Et de poursuivre, « au-delà de l’étape de réalisation, le suivi de ces impacts se poursuivra lors de la phase d’exploitation en posant la question cruciale  de la gestion des infrastructures qui peut occasionner des nuisances si des mesures idoines ne sont pas prises  notamment l’entretien des voiries, le curage des caniveaux, la gestion  des déchets ...».

Ainsi,  pendant deux jours, les bénéficiaires et personnes affectées par les activités du projet ainsi que les représentants des administrations publiques concernées ont  dans une marche participative échangé sur les propositions des consultants concernant les éventuelles mesures d’atténuation, les mesures compensatoires et les mesures de bonification pour tous les impacts identifiés à Pointe-Noire.  À leur approbation, ont été soumis les rapports des quatre études réalisées par les consultants et commentés par la Banque mondiale. Ces études sont : Notice d’impact environnemental et social (NIES) pour la construction de 20 postes de transformateurs électriques, Notice d’impact environnemental et social (NIES) pour la construction de 3 agences technico-commerciales, plan succinct de réinstallation (PSR) pour la construction de 3 agences technico commerciales, plan succinct de réinstallation (PSR) pour la construction de 20 postes de transformateurs électriques et la réhabilitation de 15 postes de transformation d’électricité. Ceci, pour être en conformité ave les politiques de sauvegarde et environnementale de la Banque mondiale et la législation en matière d’environnement au niveau national.

À l’issue des travaux en commission et en pleinière, le document a été enrichi en matière et en substance, s’est réjoui Cyprien Farel Mouyangou, le chargé de mission Sauvegarde environnementale et sociale du Peedu. « Tous les quatre rapports qui ont été soumis à l’approbation des participants à l’atelier ont été validés avec des amendements de fond et de forme. Comme ces documents ont été validés, ils constituent donc un préalable pour le début des travaux après leur validation par la Banque mondiale. Ces documents ont des contenus qui sont des plans de gestion environnementale et sociale qui vont être logés dans les dossiers d’appels d’offres devant permettre le recrutement des entreprises afin de commencer les travaux », a t-il conclu.