Philanthropie : Tremplins Blaise Matuidi redonne le sourire aux défavorisés

Samedi 4 Novembre 2017 - 16:24

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Dans la semaine, deux orphelinats, deux centres pour handicapés et un home de vieillards de Kinshasa ont reçu des dons de l’association internationale parrainée par le joueur français d’origine congolaise. Une action menée conjointement avec sa fondation locale, le Conseil pour l’encadrement et la réinsertion des jeunes par le sport (CERJS).

Jean de Dieu Mopembe, Antonio Nzinga, Sylvie Matuidi et Matuidi Faria au micro face à la presse (Adiac)

Le point de presse tenu au Tremplin royal, à Barumbu, l’après-midi du 3 novembre, a porté au grand jour les actions entreprises par les Tremplins Blaise Matuidi (TBM) et le CERJS. Ces gestes de bienfaisance, jusqu’alors méconnus à Kinshasa, ont été plus parlants que les propos de Faria Matuidi, Antonio Nzinga et Jean de Dieu Mopembe, respectivement président et vice-présidents de TBM appuyés par ceux de la porte-parole et ambassadrice de l’association, Sylvie Matuidi.

En effet, la vidéo projetée à l’occasion de cet entretien avec les médias a témoigné de l’engagement de la star internationale de football, Blaise Matuidi, en faveur des défavorisés de divers horizons, particulièrement des jeunes en France, en Albanie, à Sao Tome et Principe. En RDC, précisément à Kinshasa, avec le concours de son référent le CERJS, que préside Jean de Dieu Mopembe, le joueur a redonné de la joie à plusieurs personnes en difficulté. Des vivres ont été distribués aux vieillards ainsi qu’aux personnes vivant avec handicap  mais aussi des équipements de sport, notamment des vareuses, bottines et ballons de foot.  

Les actions sociales accomplies sous l’instigation du parrain et initiateur des deux associations traduisent son altruisme, a souligné Antonio Nzinga. « L’intérêt de Blaise Matuidi  est de rendre aux autres ce que la vie lui a donné ». Et de poursuivre : « Il faut lire son livre "Au bout de mes rêves" pour mieux le comprendre. Il dit que le rêve est possible et il réfléchit aux moyens à mettre en place pour que le rêve devienne réalité ».

C’est dans ce sens qu’il faut comprendre la mise en œuvre de projets réalisés en particulier dans le domaine du sport et en priorité auprès des jeunes âgés de 12 à 18 ans. D’où le mini-tournoi de foot organisé en 2016 avec des équipes de jeunes de 12 à 14 ans venus des communes périphériques de Kinshasa, a indiqué Jean de Dieu Mopembe. À cet effet, a-t-il expliqué, des équipements sportifs ainsi que des kits scolaires avaient été distribués. Comme quoi, les TBM et le CERJS ont à cœur de contribuer, de manière notable, à la réinsertion des jeunes en difficulté scolaire ou sociale, voire les deux, avec cet appui à leur scolarité qui accompagne l’encadrement assuré au niveau sportif, l’objectif primordial visé.

Évaluer les besoins

Profondément émue pendant ces trois jours d'activité à Kinshasa, Sylvie Matuidi s’est dit « énormément touchée par les conditions de vie difficiles dans un des orphelinats visités ». Elle a ajouté: « Je pense qu’il y a du travail à faire. En repartant avec mon équipe, nous allons réfléchir à ce qu’il faut apporter prochainement ». Le séjour à Kinshasa a permis, a-t-elle souligné, de « repérer, identifier, évaluer les besoins » pour savoir dans quelle mesure y répondre conséquemment, et décider des gestes essentiels à poser en faveur « des personnes en situation difficile ». Dès lors, le regard des TBM se porte aussi sur des adultes à qui ils tiennent à redonner le sourire à l’instar des membres du Centre pour handicapés du Quartier 7, à N’Djili, et les vieillards du Home Saint-Pierre de la commune de Kinshasa, bénéficiaires des dons de cette première descente sur le terrain de l’équipe venue de France.

En sus, Sylvie Matuidi a indiqué que les TBM ont entrepris, depuis deux ans, de lever des fonds au travers des deux activités, à savoir un concert solidaire et un gala de charité en début d’année. Des artistes congolais, français et américains ont déjà prêté main forte à l’organisation en s’y produisant. Décidé à « Redonner le sourire » n’est pas qu’un slogan, mais bien un engagement. L'association établie en France entreprend des actions diversifiées. C’est dans ce contexte qu’est prévue prochainement une distribution d’équipements médicaux par le CERJS à des centres hospitaliers. À ce propos, son président a affirmé qu’il ne reste plus qu’à les acheminer du port de Boma où ils sont entreposés à Kinshasa.  

Pour la petite histoire, le CERJS existe depuis 2007 et se réjouit de l’accompagnement des TBM qui, pour leur part, font la médiation, servent de facilitateurs de projets entre les donateurs et les bénéficiaires à partir de la France.

 

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Jean de Dieu Mopembe, Antonio Nzinga, Sylvie Matuidi et Matuidi Faria au micro face à la presse (Adiac)

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