Plan : le Congo valide la collecte des données sur les infrastructures

Cet atelier spécial auquel ont pris part les directeurs des études et de la planification relevant de plusieurs ministères et d’autres structures publiques et privées, a permis aux participants, essentiellement des spécialistes, de valider l’ensemble des données statistiques collectées sur les infrastructures au Congo. En effet, le travail réalisé en amont a consisté à rassembler minutieusement toutes les données statistiques dans plusieurs secteurs d’activités, dont ceux de de l’électricité, de l’eau, du transport terrestre routier, des infrastructures et des ports, tant maritimes que fluviaux.

Ces données collectées pendant huit mois, avec le concours de la Banque africaine de développement (BAD), dans le cadre du Programme de renforcement des capacités statistiques BAD/PRCS phase III, permettront au Congo d’évaluer l’intérêt que le pays accorde aux infrastructures ainsi que le montant qu’il alloue à ce secteur non négligeable. « Partout en Afrique, les données sont en train d’être validées, au Congo la responsabilité nous revient. Il s’agit donc pour nous, au cours de cet atelier, de voir quelle est la valeur que le pays accorde aux infrastructures ainsi que le montant qu’il consacre en termes d’investissements », a souligné le coordonnateur des infrastructures de la BAD, Gilbert Foumou.

Ouvrant les travaux au nom du directeur de l’Institut national de la statistique (INS) empêché, Jean Christophe Okandza a salué le travail abattu par cette structure, dont la mission est la collecte, l’exploitation, l’analyse et la publication des données sur les infrastructures au Congo. «Pour accomplir cette noble mission, l’INS est en train d’entreprendre un certain nombre d’activités dans un esprit empreint de professionnalisme. Parmi ces activités, il y a la mise en œuvre de ce projet commun avec la BAD, qui, à travers le présent atelier, vise la validation des données sur les infrastructures », a conclu le directeur général du Plan.