Pointe-Noire : les FAC et la GN vont célébrer le 54e anniversaire de leur création du 18 au 22 juin

En effet, à partir de ce jeudi 18 juin et ce, jusqu'au 22 juin, les activités seront axées sur les 40 années de la femme au service des Forces armées congolaises. Au programme: des actions de santé prévues à l’hôpital militaire de Pointe-Noire, un tournoi de football entre entités militaires dont la finale interviendra le dimanche 21 juin prochain, un culte religieux et enfin un défilé militaire le 22 juin pour boucler la fête.

Le but de ces activités est de permettre à un bon nombre de ponténégrins de connaître l'historique des Fac et de la Gendarmerie nationale.

Pour la petite histoire, les FAC sont nées de l'armée française dans laquelle les Congolais avaient participé à la première Guerre mondiale (1914-1918) et à la deuxième (1939-1945), faisant partie des tirailleurs sénégalais. La République du Congo ne s'est dotée d'une armée qu'après adoption de la loi 17-67, portant organisation et recrutement dans les FAC. Cette institution prend part aux opérations de maintien de la paix sous mandat de l’ONU, de l’Union africaine (UA) et de la Communauté économique des Ètats de l’Afrique centrale (Ceeac).

Dans le cadre de la sécurité régionale par exemple, le Congo a abrité l’année dernière, une manœuvre militaire multinationale dénommée Loango 2014 qui avait réuni les troupes des Forces armées des pays d’Afrique centrale dans le département du Kouilou.

La Gendarmerie nationale quant à elle, est née de la maréchaussée française. Elle fut d'abord appelée « Gendarmerie d'outre mer », avant de devenir gendarmerie de l'Afrique équatoriale française. C'est le 12 décembre 1961 que la Gendarmerie nationale congolaise a été créée, mais intègre les composantes de la nouvelle armée populaire nationale en juin 1966. Elle sera dissoute en 1970, pour être restaurée en juin 1991.

Aujourd’hui, les FAC et la GN demeurent à l’avant-garde de la défense de l’unité, de l’intégrité territoriale et de la souveraineté du pays. Elles participent à la préservation de la sécurité et à la stabilité des institutions.