Présidence du Sénat : le FCC jette son dévolu sur Alexis Thambwe Mwamba

La coordination du Front commun pour le Congo (FCC), la méga plate-forme qui regroupe tous les partis et regroupements politiques se réclamant de la « Kabilie », a finalement mis fin à la controverse suscitée autour du probable président du Sénat.

Dans un communiqué laconique publié le 2 juillet, le coordonnateur Nehemy Mwilanya a annoncé solennellement le choix porté sur Alexis Thambwe Mwamba pour occuper le perchoir de la chambre haute du parlement pour le compte du FCC. Il a précisé que ce choix a été fait en accord avec la plénière de la conférence des chefs des regroupements membres du FCC, avant d’inviter toutes les forces politiques représentées au Sénat d’apporter leur soutien à l’ex-ministre de la Justice, garde des sceaux. Au moment opportun, a ajouté Nehemy Mwilanya, le FCC va divulguer le nom de la personne qui constituera avec Alexis Thambwe Mwamba le ticket du FCC qui ambitionne avoir le contrôle du bureau du Sénat.  

Au sein de la famille FCC, des réactions n’ont pas tardé et vont toutes dans le sens d’approuver le choix d’Alexis Thamwe Mwamba, présenté comme l’homme qui incarne le meilleur profil pour diriger la chambre haute du parlement. « Jouissant d'une expérience éprouvée, multisectorielle et ininterrompue durant quatre décennies, cet homme est capable de hisser le Sénat congolais au sommet de l'excellence », a commenté, pour sa part, Jean Paul Nemoyato, un cadre du FCC.

Toutefois, cette désignation par le FCC de l’ex-ministre de la Justice met à mal le forcing opéré par l'Alliance des forces démocratiques du Congo et alliés (AFDC-A) qui avait proposé son leader, Modeste Bahati Lukwebo, pour occuper ce poste. Ce dernier va-t-il accepter de s’effacer pour s’aligner derrière le choix entériné par l'autorité morale du FCC, Joseph Kabila Kabange, ou va-t-il faire de la résistance au risque d’être taxé de rebelle ? Les prochains jours nous en diront davantage.