Présidentielle 2021 : la Copar exige la relecture du fichier électoral

Lundi 2 Septembre 2019 - 19:03

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A moins de vingt mois du scrutin présidentiel, la Convention des partis républicains (Copar) veut déjà s’assurer de la crédibilité du fichier électoral. A la faveur de la conférence de presse qu’elle a animée, le 31 août à Brazzaville, la plate-forme de l’opposition républicaine a invité le gouvernement à assainir déjà le corps électoral.

Réunie sous la direction de Chris Antoine Walembaud, la Copar voudrait bien s’assurer d’une élection présidentielle crédible et transparente en 2021, avec un corps électoral fiable. Pour ce faire, cette frange de l'opposition a exigé au gouvernement de convoquer un dialogue national inclusif dans les délais, au cours duquel la gouvernance électorale sera en ligne de mire.

A cette occasion, les Congolais discuteront en famille afin de décider des modalités de réactualiser l’actuel fichier électoral. L’objectif étant de garantir à ce scrutin présidentiel un caractère de transparence, en vue de lever le doute sur la crédibilité des résultats, principal sources de remous dans le pays.

Parlant de la situation sécuritaire dans Pool, la Copar a salué la paix retrouvée dans ce département, obtenue grâce à l’accord signé, le 23 décembre 2017 à Kinkala, entre le gouvernement et la partie rebelle. Le cartel des partis républicains souhaite, cependant, que les termes de cet accord soient tous mis en œuvre en intégralité.

« L’accord a été signé, c’est une bonne chose. Nous demandons simplement au gouvernement d’appliquer en intégralité le cahier des charges de cet accord, pour que la paix retrouvée dans le Pool soit pérenne », a souligné Chris Antoine Walembaud.

Réagissant à l’accord conclu le 11 juillet dernier avec le Fonds monétaire international (FMI), la Copar se dit satisfaite de l’aboutissement heureux de ce programme économique triennal. A cet effet, elle a invité le gouvernement à vulgariser les quarante-huit mesures contenues dans ce document, question de permettre aux Congolais de se faire une idée de ce qui l’en est.

« A la lecture des quarante-huit mesures contenues dans l’accord signé entre le Congo et le FMI, nous nous demandons comment le gouvernement entend-il les mettre en application sans courir le risque de susciter des remous sociaux dans un contexte de crise sévère, assise sur une population démunie à l’avance  », s’est interrogée la Copar dans son mot liminaire.

Saluant la découverte du gisement Ngoki dans le delta de la Cuvette, la Copar se dit inquiète face aux conséquences qui pourraient en découler sur la préservation des écosystèmes dans la zone des tourbières.

Notons que la Copar est constituée, entre autres, du Parti républicain libéral, du Congrès des démocrates africains et du Congrès pour la démocratie et la République.

Firmin Oyé

Légendes et crédits photo : 

Une vue des présidents des partis membres de la Copar/ Adiac

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