Présidentielle : Antoine Gizenga et Jean Paul Moka débarqués de la course

Mercredi 5 Septembre 2018 - 18:15

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Le patriarche et secrétaire général du Parti lumumbiste unifié (Palu) et le candidat du Mouvement bleu viennent aussi d’être privés  de la course à la magistrature suprême, le 4 septembre au soir, par la Cour constitutionnelle qui a rendu ses arrêts après traitement et examen de leurs requêtes.

Sur les six recours introduits à la Cour constitutionnelle siégeant en matière de contentieux relatif aux candidatures à la présidentielle, quatre ont été rejetés, les disqualifiant ainsi définitivement de l'élection présidentielle. Après Jean-Pierre Bemba et Adolphe Muzito, recalés l’un pour condamnation de subornation des témoins à la Cour pénale internationale et l’autre pour conflit d’intérêt avec son ancien parti, le Palu, le tour est revenu au patriarche Antoine Gizenga et Jean Paul Moka d’être aussi mis hors-jeu. 

Le secrétaire général du Palu, Antoine Gizenga, a été débarqué pour défaut de qualité de son mandataire. En effet, la personne qu’il avait déléguée pour introduire les formulaires au Bureau de réception et de traitement des candidatures de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), en l’occurrence son fils Lugi Gizenga, n’en avait pas qualité. Quant à Jean-Paul Moka, la Cour constitutionnelle a allégué n’avoir eu aucune preuve de traçabilité de paiement de la caution (cent mille dollars américains) à la banque.

En attendant la publication des listes définitives, le 19 septembre,  par la Centrale électorale, le nombre provisoire des candidats à la présidentielle est désormais passé à vingt-et- un après traitement des requêtes par la Cour constitutionnelle. Seuls les recours de Samy Badibanga et de Marie-Josée Ifoku, initialement invalidés par la Céni pour défaut de nationalité, ont été jugés fondés par la Cour constitutionnelle qui a enjoint la Céni à reconsidérer sa décision en incorporant les deux personnalités sur sa liste définitive des candidats à la présidentielle. Ils avaient bel et bien recouvré leur nationalité congolaise d’origine et en ont fourni des éléments de preuve, à en croire la Haute cour. 

Alain Diasso

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