Prix Orange du livre en Afrique : révélation des six finalistes

Cette cérémonie de reconnaissance de talents littéraires africains était initialement prévue sur le stand de Pavillon Lettres d’Afrique. Grande a été la surprise d’apprendre l’absence du pavillon cette année. L’événement aura néanmoins bel et bien lieu durant le rendez-vous littéraire de Paris.

Pour cette première édition, 59 titres ont été envoyés, proposés par 39 maisons d’édition basées dans 16 pays différents. Le jury, présidé par Véronique Tadjo, de la Côte d’Ivoire avait à choisir un texte de fiction écrit en langue française par un écrivain africain et publié par une maison d’édition basée sur le continent africain. Les livres éligibles devaient être publiés entre le 1er janvier 2017 et le 30 octobre 2018. 

Après délibérations des comités de lecture, la liste des six finalistes de la première édition du Prix Orange du Livre en Afrique a été dévoilée : Djaïli Amadou Amal, Munyal, "Les larmes de la patience", Editions Proximité (Cameroun) ; Khalil Diallo, "A l'orée du trépas", Harmattan Sénégal (Sénégal) ; Youssouf Amine Elalamy, "Même pas mort", Editions le Fennec (Maroc) ; Pierre Kouassi Kangannou, "La rue 171", Eburnie (Côte d’Ivoire) ; Salima Louafa, "Chairs d'argile", Afrique Orient (Maroc) et Yamen Manaï, "L'amas ardent", Editions Elyzad (Tunisie).

Les six auteurs finalistes sont invités à Paris et présenteront leurs livres lors d’une conférence de presse prévue le vendredi 15 mars 2019, à 18h, sur la scène Agora de Livre Paris, en présence de Christine Albanel, présidente Déléguée de la Fondation Orange. La rencontre sera animée par Hubert Artus, journaliste littéraire.

Parmi les six finalistes, le Jury final désignera le lauréat qui se verra décerner le Prix le 23 mai prochain, à Yaoundé, au Cameroun. Il recevra une dotation de 10.000 euros et bénéficiera d’une campagne de promotion de son ouvrage.

Par communiqué de presse, les organisateurs expliquent que la Fondation Orange est engagée dans trois domaines de mécénat : éducation, santé et culture. En lien avec le cœur de métier d’Orange, elle souhaite, dans ces trois domaines, mettre le numérique au service de populations telles que les jeunes en difficulté scolaire ou sans qualification, les femmes en situation précaire et les personnes autistes, afin de leur permettre de mieux s’intégrer dans la société. Aucun projet n’est soutenu à ce jour au Congo.