Processus APV-Flegt : le Congo et l’UE satisfaits des progrès réalisés

Jeudi 23 Juin 2016 - 19:32

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A l’issue du 4e comité conjoint de mise en œuvre de l’accord de partenariat volontaire (APV-Flegt) entre la République du Congo et l’Union européenne (UE), tenue le 23 juin à Brazzaville, les deux parties ont signé un nouvel aide-mémoire définissant les grandes orientations à suivre quant à la mise en œuvre de cet accord au cours des six prochains mois.

Il s’agit entre autres de la question relative à l’hébergement du logiciel du système informatique de vérification de la légalité, la prise en charge des administrateurs ainsi que des moyens nécessaires pour le déploiement de ce logiciel sur l’étendue du territoire national. La fourniture permanente en électricité afin de disposer les données de façon continue s’impose.

Par ailleurs, au nombre des avancées réalisées dans le cadre de la mise en œuvre de ce processus on note l’achèvement de l’avant-projet de loi portant régime forestier. S’agissant par contre du projet relatif à la politique forestière, les textes ont déjà été transmis au Conseil des ministres.

Avec l’appui des partenaires, le Congo a mis en place le service de contrôle des produits forestiers à l’exportation, qui constitue un atout et un maillon essentiel dans le processus de vérification de la légalité. 64 fiches de vérification de la légalité des entreprises forestières sont quant à elles à l’étape de finalisation.

« Si le Congo connait aujourd’hui quelques succès remarquables dans la gestion des forêts et son exploitation écologique, il n’en demeure pas moins que le pays a encore de grands efforts à fournir pour avancer vers le développement des industries et la transformation plus poussée du bois. C’est l’un des défis que les pays du Bassin du Congo doivent relever », a déclaré la ministre de l’Economie forestière, du développement durable et de l’environnement, Rosalie Matondo, présidant la cérémonie officielle de ce comité.

« Je voudrais réitérer l’ambition du gouvernement de produire les effets du processus de ce partenariat, notamment par la délivrance des premières attestations Flegt dans un délai raisonnable », a-t-elle souhaité.

L’Ambassadeur, chef de délégation de l’UE, Saskia De Lang a, pour sa part, rappelé l’importance de ce travail conjoint qui vise selon elle, une exploitation forestière durable pour l’intérêt du Congo, de ses habitants et de ceux qui travaillent dans le secteur forestier. « L’UE veut être un consommateur responsable de bois. C’est pourquoi, à l’avenir, le marché européen ne sera ouvert qu’aux grumes tropicales provenant d’une exploitation responsable des forêts », a- t-elle indiqué.

D’après cette dernière, l’évaluation des onze années de mise en œuvre de ce processus a permis de baisser des importations de bois illégales en UE. Elle a, par contre, relevé que la contribution du Flegt à l’objectif de gestion durable devra être rendue explicite.

Rappelons que le Flegt est une initiative lancée par l’UE pour répondre aux dommages causés par l’exploitation forestière et le commerce de bois illégaux. Le Congo a été l’un des premiers pays à ratifier un tel accord qui a pour but de garantir la légalité de la production du bois. Signé en mai 2010, l’APV-Flegt Congo-UE est entré en vigueur en mars 2013.

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

La ministre de l’Économie forestière et le chef de délégation de l'UE signant l'aide mémoire

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