Production alimentaire : le projet Pamtac-B veut améliorer l’offre en fruits et légumes dans les marchés de Brazzaville

Lundi 13 Juin 2016 - 16:40

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L’ONG française, Essor, en collaboration avec Agridev et CJID, deux organisations non gouvernementales congolaises, a lancé le 13 juin le projet d’appui au maraichage et à la transformation agroalimentaire et de la commercialisation des produits transformés à Brazzaville et sa périphérie (Pamtac-B).

Le projet est co-financé par l’Agence française de développement (AFD), la fondation Lord Michelham of Hellighy et la Fondation RAJA Daniel Marcovici, pour une durée de trente-deux mois, et cible quatre cents maraichers.

Une source fiable proche de l’AFD indique qu’au Congo, le projet est financé à hauteur de 196 000 euros.

L’objectif poursuivi par le projet Pamtac-B est d’augmenter l’offre en fruits et légumes dans les marchés de la capitale. Il compte ainsi développer une agriculture péri-urbaine familiale durable au travers du renforcement des capacités des producteurs, des transformateurs et des organisations partenaires les accompagnant. Trois cent maraichers seront formés et accompagnés dans la zone du sud-ouest de Brazzaville et quinze unités artisanales de transformation agro-alimentaire seront appuyées à Brazzaville et ses environs.

« L’idée est d’atteindre le marché brazzavillois ainsi que national. Il y a trop de travail à faire au niveau de quantité, de qualité, d’emballage et de la commercialisation », a assuré Marie-Pierre Duclercq, responsable des programmes agricoles et ruraux à Essor.

Il sera mis en œuvre dans les périphéries de Madibou, Mbouono, Kombé, Kibina, Nsangamani et Nganga Lingolo. Les tenants du projet Pamtac-B sont des acteurs des filières agricoles notamment des maraichers, producteurs, transformateurs et commerçants des produits agricoles.

Toutefois, rappelons que les maraichers de Brazzaville ont de sérieux problèmes pour la professionnalisation de leur filière : pas d’emballage de leurs produits, faible taux de broyeurs, pas de balance de transition, manque de financement, etc. Ils souhaitent cependant se constituer en une plateforme technique pour l’acquisition du matériel technique et l’obtention des moyens d’émission des informations les concernant.

La représentante de l’ONG Essor à Brazzaville, Cybill Prigent, réitère que : « Son organisation accompagne les ONG à la formation et affermit leurs capacités techniques et de gestion, notamment la comptabilité du projet y compris le renforcement méthodologique ».

Fortuné Ibara

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