Programme DDR : plaidoyer pour la mobilisation des fonds

Jeudi 28 Mars 2024 - 18:58

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Les travaux de l’atelier relatif à la validation du plan de sécurité et de la politique de prévention et de gestion des risques du programme de désarmement, démobilisation et réintégration (PDDR)-Pool se sont clôturés le 25 mars à Kinkala par une série des recommandations.

Au nombre de six, ces recommandations visent à favoriser la mise en œuvre du PDDR dont l’attente se fait de plus en plus longue pour les ex-combattants et les communautés bénéficiaires. Il s’agit notamment du plaidoyer sur la mobilisation des fonds pour la poursuite par la Commission ad hoc mixte paritaire (Camp) de ses missions afin de favoriser le démarrage du PDDR dans un climat apaisé ; l’implication de la Force publique et la Commission ad hoc mixte paritaire dans le plan de sécurité du PDDR ; la traduction des documents afférents à sa mise en place en langue nationale ; la réhabilitation des pistes agricoles dans le Pool et le renforcement des capacités des parties prenantes sur la politique de prévention et de gestion des risques sécuritaires. 

Les recommandations issues de ces assises qui se sont tenues du 25 au 28 mars dans le chef-lieu du département du Pool épousent les défis liés à la mobilisation des fonds auxquels reste confronté le PDDR.

Cette énième atelier qui fait partie des conditions permissives de la bonne réalisation du PDDR Pool a réuni les différentes composantes impliquées dans le processus du PDDR, notamment la Force publique, les commissaires, les représentants de la Camp, les sous-préfets du département du Pool, les représentants de Frédérique Ntoumi ainsi que ceux des communautés locales. Il s’inscrit dans le cadre des aspirations du Plan annuel 2024 approuvé conjointement avec le Pnud, notamment dans son volet relatif aux activités relevant du management des risques dont la planification requiert une place prépondérante à travers des actions à mener sur le terrain d'une manière progressive et rassurée.  « Cet atelier est une étape d’un long processus qui portera ses fruits à tous les bénéficiaires », a déclaré le directeur du cabinet du haut-commissaire à la réinsertion des ex-combattants, ayant conduit les travaux de bout en bout, Albert Samba à la clôture de l’atelier.

Estimé au départ à 8 milliards de FCFA dont 6 milliards à apporter par les partenaires et 2 milliards par le gouvernement congolais, le PDDR  reste jusque-là confronté au problème de financement qui entrave son démarrage effectif. Sa durée d’exécution fixée à quatre ans, soit de 2023 à 2026, a été élargie après un mémorandum d’entente à 160 000 bénéficiaires pour une base de 20 000 intégrant à la fois les combattants, les membres associés et des communautés.

 

 

 

 

Guy-Gervais Kitina

Légendes et crédits photo : 

Le présidium des travaux à la clôture de l’atelier / Adiac

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