Projet de développement de l’agriculture commerciale : une vingtaine de prestataires en formation pour le montage des plans d’affaires

Lundi 19 Novembre 2018 - 13:09

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Le ministre de l’Agriculture et de l’élevage, Henri Djombo, a lancé la formation des prestataires et des chefs de secteurs agricoles des pôles d’entrée du projet, le 19 novembre, à Brazzaville.

L’objectif de cet atelier est de contribuer à la compréhension ou à l’étude de faisabilité efficace des subventions à allouer aux groupes de producteurs et aux micro, petites et moyennes entreprises par un renforcement des capacités des prestataires chargés de montage des plans d’affaires des bénéficiaires.

Il s’agit également pour les participants à cette formation de maîtriser et mieux exploiter les normes techniques des différentes productions végétales, animales et aquacoles ; de réaliser une évaluation environnementale et sociale sommaire de la proposition du sous-projet ; de monter une étude de faisabilité fiable du sous-projet suivant le canevas du Projet de développement de l’agriculture commerciale (PDAC).

« L’action et le rôle de chacun des acteurs que vous êtes sont essentiels dans la sélection des entreprises et des groupes de producteurs bénéficiaires de l’appui du projet », a indiqué le ministre de l’Agriculture.

Rappelons que c’est en septembre 2017 que la République du Congo et l’Association internationale de développement, groupe de la Banque mondiale, ont signé un accord de financement d’un montant d’environ 60 milliards de FCFA pour la mise en œuvre du PDAC.

Lancé en juillet dernier, le projet se réalise déjà,  en témoigne la campagne de sensibilisation des producteurs menée à travers le pays. En effet, les activités d’appui direct aux producteurs agricoles et aux micros, petites et moyennes entreprises agroindustrielles constituent l’une des principales composantes de ce projet.  Le PDAC a pour objectif, entre autres, d'améliorer la productivité des agriculteurs et l’accès aux marchés des groupes de producteurs ainsi que des micro petites et moyennes entreprises agroindustrielles dans les zones sélectionnées ; d’apporter une assistance au gouvernement en cas de crise ou de situation d’urgence répondant aux critères d’admissibilité.

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

Vue de la salle au lancement de la formation

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