Promotion des investissements : quinze entreprises bénéficieront de l’aide publique

Samedi 29 Septembre 2018 - 13:39

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Au total vingt-trois demandes ont été soumises à l’approbation de la Commission nationale des investissements(CNI). Une société a obtenu l’accord définitif, le 28 septembre à Brazzaville, et les quatorze autres doivent compléter leurs dossiers avant de prétendre aux subventions et avantages fiscaux.

L’identité des sociétés bénéficiaires n’a pas été dévoilée. Il s’agit pour la plupart des entreprises locales œuvrant dans les secteurs bancaires, l’agro-industrie, l’industrie, les télécommunications, les BTP, les transports, l’hôtellerie, l’exploitation forestière, l’écotourisme, les hydrocarbures, l’agriculture et les services.

Les avantages sollicités par les entreprises locales représentent un investissement de près de 193,8 milliards de FCFA, avec plus de 2 568 emplois à créer. Ce sont des acteurs-clés de la croissance du pays, a reconnu en substance Jean-Raymond Dirat, le directeur de cabinet du ministre de l’Economie, de l’industrie et du portefeuille public. Il a insisté sur l’importance de l’accompagnement que l’Etat est censé apporter au secteur privé.

« La moisson n’est pas très heureuse, puisque de manière définitive nous avons agréé une société, quatorze autres doivent compléter leurs dossiers. Sur les vingt-trois soumissionnaires, huit sociétés n’ont pas pu convaincre les membres de la CNI », a indiqué Jean-Raymond Dirat.     

La CNI est un organisme public chargé d’examiner les demandes d’agrément des entreprises et de leur accorder les avantages de l’Etat contenus dans la charte des investissements. Sa session qui vient de se tenir, la deuxième de l’année, intervient dans un contexte économique et financier national difficile marqué par la récession. Cette situation peut justifier le faible nombre d’entreprises sélectionnées cette année, contre trente-trois en 2017.

Gustave Yekola est le chef de service de la règlementation économique à la direction générale de l’économie. Pour lui, le choix des soumissionnaires répond aux critères de sélection fixés par le décret 2003/30 et non à cause de la situation économique actuelle. « Malgré la crise, ce dispositif règlementaire n’a pas changé. Il n'y a aucun durcissement, au contraire, l’Etat fait des efforts pour alléger les charges fiscales qui constituent des ressources énormes », a-t- il assuré.

Depuis longtemps, l’Etat donne la possibilité aux entreprises de venir investir dans le pays tout en leur offrant des avantages. Il suffit pour les sociétés soumissionnaires, anciennes ou nouvelles, de se conformer aux critères d’éligibilité aux avantages de la charte.

Fiacre Kombo

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Les travaux de la commission

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