RDC : clôture de l’atelier sur le mariage des enfants

Le plan ainsi élaboré comprend des actions à mener pour mettre fin à ce phénomène qui sévit plus dans le milieu rural où la pauvreté est accrue. Le mariage des enfants est considéré comme une source de revenus pour ces familles démunies. Les actions définies dans ce plan comportent notamment la sensibilisation des acteurs communautaires et des enfants, la vulgarisation des textes de lois disponibles, le renforcement des capacités des acteurs-clés et le plaidoyer pour la mise en application des dispositions légales sur le mariage des enfants.

À l’issue de cet atelier, les participants qui se sont engagés à s’approprier ce plan d’action national recommandent, par ailleurs, au gouvernement de prendre en charge les victimes du mariage précoce pour leur réintégration sociale, d’impliquer les enfants dans la prise des décisions  les concernant sur ce fléau. Ils ont aussi demandé au gouvernement de remplacer le concept  Lutte contre le mariage des enfants  par L’accompagnement des communautés contre les mariages des enfants.

Le gouvernement devra également assurer la gratuité de la scolarité  au niveau du primaire et du secondaire, doter le mécanisme national d’exécution de moyens conséquents pour assurer la mise en œuvre du plan d’action national sur toute l’étendue de la RDC, interdire le mariage avant l’âge adulte.

Pour la représentante adjointe de l’Unicef, Sylvie Fouet, la fin heureuse de cet atelier est de montrer l’engagement des participants à mettre fin au mariage des enfants en RDC. Le plan d’action national, fait savoir Sylvie Fouet, sera un instrument important pour combattre le mariage précoce et laisser les enfants poursuivre les études et s’engager au mariage avec responsabilité. Clôturant cet atelier, la secrétaire générale du ministère du Genre, de la Famille et de l’Enfant, Jacquie Lofulo,  a demandé aux participants d’assurer la restitution de ce qu’ils ont reçu durant cette formation dans leurs provinces respectives.

Cela après avoir rappelé que la démarche pour l’identification des nombreuses actions pour le recul du mariage des enfants s’est faite à travers quelques axes dont l’appui aux adolescents, la promotion des normes sociales positives  à travers le dialogue et la mise à échelle des modèles positifs ainsi que l’amélioration de l’accès et la qualité des services tels que la santé de la reproduction, la protection sociale et la justice.