Réactions au message de vœux du président de la République : le Club 2002 salue les mesures sociales annoncées par le chef de l'Etat

Parmi celles-ci, a-t-il rappelé, il y a l’augmentation du point d’indice salarial des fonctionnaires de l’Etat de 225 à 250 ; la création d'une société de transport urbain à Brazzaville et à Pointe-Noire et la construction des hôpitaux généraux dans les douze départements du Congo.

Le Club 2002 pense que dans ce message, le président de la République a parlé vrai, juste et droit. Vrai, a-t-il dit, parce qu’il a parlé avec son cœur de père et ce, à rebours des cassandres de ces derniers temps qui annonçaient encore aux Congolais du sang et des larmes.

Le chef de l’Etat, a-t-il renchéri, a pris sa responsabilité de garant de la paix et de la sécurité de tous les Congolais en rendant un  hommage national aux victimes des pluies diluviennes dont Brazzaville et  Pointe-Noire sont victimes ces derniers temps et en réaffirmant qu’il ne laisserait personne attenter à la paix chèrement acquise au Congo.

Le chef de l’Etat a parlé juste, a-t-il commenté, car dans ses propos, comme toujours, il  est resté mesuré, pondéré mais solennel. Le Club 2002 a affirmé que le président de la République a parlé droit, parce qu’il a tenu à ne jamais sortir du cadre légal, en rappelant que le temps des joutes électorales n’arrivera qu’en 2016 pour l’élection présidentielle et en 2017 pour les élections législatives.

Par ailleurs, le président de la République a indiqué que dans cet intervalle de temps, les institutions fonctionneront normalement, dans la quiétude, la paix et la stabilité.

La société civile apprécie positivement le message de vœux du président de la République

Le président du Forum de la société civile pour les élections libres et transparentes, Germain Céphas Ewangui pense que le chef de l’Etat a pris suffisamment de la hauteur pour apaiser les esprits en rappelant aux uns et aux autres qu’au-delà des ambitions et des passions, les Congolais ont un bien commun à préserver : la République du Congo.

En outre, il a rappelé que l’œuvre de la consolidation de la démocratie et de l’édification de l’Etat de droit exige la participation effective des filles et fils du Congo. Cet état de fait, a-t-il renchéri, devrait être exécutoire par le biais de la démocratie qui créera les conditions de la jouissance de tous aux droits humains.

En ce qui concerne le débat sur les réformes institutionnelles, a dit Ewangui, le chef de l’Etat a appelé les acteurs de la société civile et les animateurs des partis politiques à se remettre à l’arbitrage du souverain primaire. C’est ainsi, a-t-il renchéri, que les organisations de la société civile rappellent à la majorité présidentielle et à l’opposition de placer en avant l’intérêt général de la nation au détriment des appétits égoïstes.