Agé de 70 ans, Donald Trump entend mener, selon son programme, le changement durant ses cent premiers jours de son mandat. Parmi les points inscrits dans son agenda figurent : la revitalisation de l'économie; la renégociation du Traité de libre-échange nord-américain (NAFTA); le retrait des États-Unis du Partenariat transpacifique (TPP) et la protection des Américains.
Outre ces points qu’il juge clés, on note également ceux relatifs à la levée des restrictions à la production d'énergies fossiles; la relance du projet d'oléoduc Keystone XL qui constitue un gigantesque projet américano-canadien auquel le président Barack Obama avait mis son veto en février 2015 et l’annulation des milliards de dollars de paiements prévus aux Nations unies pour les programmes visant à lutter contre le changement climatique, sans oublier l’expulsion d’environ deux millions d'immigrants criminels et l’annulation des visas des pays étrangers qui ne les reprendront pas. « Le changement commencera dès mon premier jour. Toutes ces mesures font partie d'un contrat révolutionnaire avec mes électeurs», a déclaré, le nouveau président américain. Tout en promettant aussi de s'attaquer immédiatement à ce qu'il décrit comme la corruption à Washington, avec notamment la limite des mandats des élus au Congrès, le gel des embauches de fonctionnaires fédéraux et l'interdiction pendant 5 ans pour les personnels de la Maison Blanche et du Congrès.
Par ailleurs, malgré ses tensions avec son parti, qui est pour le moment majoritaire à la chambre et au Sénat, Donald Trump envisage de travailler avec le congrès afin d’introduire et pousser à l'adoption d'un plan économique créant 25 millions d'emplois sur dix ans, à travers notamment des baisses d'impôts substantielles pour la classe moyenne et les entreprises. Avec l'objectif d'une croissance de 4% par an.
Pendant que l’élection de Donald Trump, à la tête des Etats-Unis a provoqué des ondes de choc, certains pays l' ont félicité.
L’Iran invite Donald Trump au respect des accords internationaux déjà conclus par son pays
Réagissant de son côté quant à l’élection du milliardaire à la tête des Etats-Unis, tout en tenant compte du fait que l’élection du candidat républicain fait peser déjà des incertitudes sur l'accord nucléaire iranien de 2015, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a appelé le président élu, Donald Trump, à respecter et à ne pas empiéter sur les accords internationaux conclus par son pays.
Turquie : l’alliance avec les Etats-Unis doit se poursuivre
Félicitant le nouveau président américain pour son élection, le Premier ministre turc, Binali Yildirim a invité Donald Trump à livrer à la Turquie le plus rapidement possible le prédicateur Fethullah Gülen, accusé d'avoir préparé le putsch manqué en juillet dernier et qui vit en exil aux Etats-Unis. « Je félicite Donald Trump et je lui souhaite le succès. Nous espérons que notre alliance avec les Etats-Unis va se poursuivre et que notre partenariat et nos relations vont se développer », a-t-il ajouté.
Moscou : Vladimir Poutine rassuré qu’un dialogue constructif sera maintenant établi entre Moscou et Washington
Le président russe, Vladimir Poutine a félicité le 9 novembre dans un communiqué Donald Trump, pour son élection et s’est dit être rassuré de l’amélioration des relations russo-américaines. Il a précisé qu’un travail mutuel pour sortir les relations entre la Russie et les Etats-Unis de leur situation critique sera fait et qu'un dialogue constructif sera établi entre Moscou et Washington.
Japon : les Etats-Unis d’Amérique sont nos alliés inébranlables
Intervenant pour le compte de son pays, le Premier ministre japonais, Shinzo Abe a, pour sa part, déclaré que le Japon et les Etats-Unis sont des alliés inébranlables. Car, ils sont liés par des valeurs communes telles que, la liberté, la démocratie, le respect des droits de l'Homme et l'Etat de droit. « J'exprime mes sincères félicitations pour votre élection comme prochain président des Etats-Unis », a-t-il ajouté.
L’Union européenne : Donald Trump doit participer au futur sommet UE-USA
Dans l’optique de féliciter le nouveau président américain, les présidents de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et du Conseil européen, Donald Tusk ont, dans leur courrier publié le mercredi 9 novembre, invité à venir en Europe prendre part au sommet UE-USA, qui aura lieu dans les prochains mois. « Le partenariat stratégique entre l'Union européenne et les Etats-Unis est fondé sur nos valeurs communes de liberté, du respect des droits de l'Homme, de la démocratie et de la foi en l'économie de marché », ont-ils précisé avant de rappeler qu’aujourd'hui, il est nécessaire de renforcer les relations transatlantiques. Car, c'est en coopérant étroitement que l'UE et les Etats-Unis pourront continuer à faire une différence quand il s’agirait de gérer les défis importants comme le Daech, la menace contre la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, les changements climatiques et la migration. « Les liens UE-USA sont plus profonds que tout changement de politique. Nous continuerons à travailler ensemble, en redécouvrant la force de l'Europe. Donald Trump réussira à devenir le porteur de la colère et des peurs de millions d'Américains », a relevé le président du Parlement européen, Martin Schulz.
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